11 décembre 2008

Banlieua


A l'époque où je faisais pas mal la tournée des festivals amateurs avec MINIMUM, j'ai eu l'occasion de manger des kilomètres de courts fauchés, tournés en vidéo, avec des potes, et plus ou moins réussis.
Un truc que j'ai remarqué, et que j'ai commencé à trouver de plus en plus (involontairement) génial, c'est que c'est films, bien qu'il soient souvent des resucées de films pré-existants (comédie débile, film de kung-fu, d'action, film d'horreur légerement parodique pour excuser la pauvreté des effets, etc.) montraient des choses qu'on ne voyait pas dans le cinéma français "professionnel" (Léo me tuerait s'il lisait ce message).
En gros, ça montre la maison de papa-maman. Avec la toile cirée sur la table. Ca montre le petit quartier résidentiel de banlieue. Avec les 206 garées à cheval sur le trottoir. Et les petits plots.
J'ai repensé à ça en regardant CODE RADAMANTHYS ALPHA, un court amateur, l'autre jour. C'est de là que viennent les photos. Pour résumer, c'est une poursuite à tonalité mi-action, mi-fantastique. Mais au lieu de se dérouler à Brooklyn ou dans un canal asseché, ça se déroule dans une espèce de mini-banlieue résidentielle française quelconque et très vraie.
Et autant le cinéma américain est très suburban, autant le ciné français, peut-être grâce au poids démesuré de Paris dans sa production, reste très urbain. Ou alors carrément campagnard (Guiraudie), ou banlieue(chaude)sard (Rabah Ameur-Zaïmeche).
Mais ces petites baraques... ces petites rues un peu tranquilles... bidon et familières... finalement elles sont peu montrées. Sauf dans les courts amateurs, donc.

1 décembre 2008

Au cinéma j'ai maté MENSONGES D'ETAT


J'ai vu récemment MENSONGES D'ETAT de Ridley Scott. Bon déjà, je trouve le déchaînement d'avis mitigés un peu injuste pour ce film qui, s'il est clair qu'il fait redite (déjà avec deux autres films du même réa, KINGDOM OF HEAVEN et BLACK HAWK DOWN, qui abordaient des thématiques similaires avec un regard un peu détourné - mais aussi avec pas mal de films américains récents situés au Proche-Orient) est néanmoins assez sympathique dans sa construction et met en scène deux personnages avec une dynamique assez originale entre eux... et surtout servis par de très bons acteurs. Bon bref.

C'est donc un film situé en Irak, en Jordanie, etc, etc... On y parle d'Al-Qaïda, d'Islam, de Tikrit... on est en plein dans l'actualité.

Et pourtant malgré toutes ces références, y a un truc, un détail, qui plus que tout m'a vendu le réalisme de l'histoire et son ancrage dans le monde réel: en arrivant dans je-sais-plus-quel pays, Russell Crowe raconte son voyage et dit qu'il a regardé POSEIDON dans l'avion.

La phrase est jetée comme ça, on sourit brièvement de l'incongruité du truc venant d'un agent U.S. en mission, et on passe à autre chose. C'est même pas réellement une blague. Et pourtant cette petite phrase m'a tout de suite aspiré dans la fiction du film et m'a convaincu de sa réalité.

Le film est soudain daté (on est sans doute quelque part en mi/fin 2006), il se passe dans le monde réel... Ca a fonctionné super bien sur moi.

Plus tard, Russell Crowe raconte qu'il doit amener ses deux filles voir le spectacle LE ROI LION... une deuxième fois. Là, c'est une blague. On prend une référence populaire justement super connue et on la cite car on connaît l'effet de décalage et d'humour que ça va créer. C'est pas du tout le même mécanisme que la réf à POSEIDON.

Bref, ce qui m'énerve, et que j'envie, c'est cette décontraction américaine par rapport aux références à la culture pop jetées comme ça. Je parle pas de Kevin Smith ou autre qui ne vit que pour ça (références geeks jetées tous azimuts et qui sont le propos même du film, limite). Je parle de citer comme ça, à la cantonnade, un blockbuster plutôt méconnu et mal aimé d'il y a deux ans, sans même chercher à en faire un gag.

En France, j'ai l'impression qu'on ira tout de suite dans le truc super populaire ou connu ("J'ai maté les CH'TIS"). Ou alors dans le titre de film INVENTE pour justement créer une blague ("Mon curé chez les papous").

Citer POSEIDON dans ce contexte, c'est comme si dans un film français, un personnage disait "Dans l'avion j'ai maté MAUVAISE FOI". Ou "J'ai regardé TOUTE LA BEAUTE DU MONDE".

Des films plutôt récents, mais pas non plus vus de tous... Quand est-ce la dernière fois qu'on a vu ça ? Je prends évidemment ça en exemple pour parler d'un truc plus général qui est le non-ancrage des films français dans la culture réelle de leur temps. Je parle pas des films ultra-réalistes à la ENTRE LES MURS... mais juste des produits de divertissement qui se passent ici et maintenant et qui pourtant semblent complètement étanche à la réalité des petits détails de la vie.

Citer des vraies émissions de télé pas forcément les plus connues... citer des titres de films... de chansons... ou alors, évidemment - et ça c'est l'exemple ultime - des hommes ou des partis politiques. Pourquoi le Président du film éponyme ne voit-il pas le nom de son parti cité, alors qu'au même moment, aux Etats-Unis, THE WEST WING met en scène un gouvernement ouvertement Démocrate ?

Bref... petite anecdote pour finir. Je me souviens avoir maté un film américain où à un moment, à la question "Où t'as chopé ça ?", le personnage répond "On Amazon.". Le sous-titre français ? "Sur internet". Pourquoi ne pas citer le nom D'UN DES PLUS GROS SITES DE VENTE PAR CORRESPONDANCE DU MONDE ? Peur que les gens ne pigent pas ? Recherche du plus petit dénominateur commun ?

C'est chaud quand même.

25 novembre 2008

EON


Il y a quelques jours, on sonne chez moi. En décrochant l'interphone un peu trop violemment, je l'envoie valdinguer dans ma gueule et me le prends dans la joue. C'est un bout de plastique propulsé moyennement vite depuis une distance de cinquante centimètres. Et pourtant je me suis fait SUPER mal. Genre quand je touchais ma paumette le restant de la journée, j'avais mal.

Samedi, en allant voir QUANTUM OF SOLACE une troisième fois (c'est le premier film que je vois 3 fois en salle depuis le dernier STAR WARS, bizarrement), je vais pisser aux chiottes de l'UGC Bercy. Je verrouille la porte (ouais moi je pisse dans les cabines, pas aux pissotières) et en me retournant je me prends de plein fouet l'arrête d'une espèce de "faux plafond" plus bas qui couvre une des parties de la cabine (c'est super dur à décrire). Sous le choc, je TOMBE littéralement par terre, en me tenant la tempe. Ca faisait, mais vraiment, SUPER MAL. Et pendant la séance, j'ai bien senti la douleur, je sentais limite mon cerveau qui gonflait dans la boîte cranienne et tout. Et là j'ai encore une petite marque bleue.

Bref, tout ça pour dire que c'est deux petits coups "de tapette". Et pourtant ça m'a vraiment sonné à chaque fois.

Et ça rejoint donc une réflexion que je me fais depuis quelque temps sur les bagarres au cinéma... ce truc qui m'enerve et que je trouve assez con, qui est qu'un coup de poing, au ciné, c'est tout ou rien.

Soit tu t'en prends un, ou plusieurs, et t'as quasiment aucune marque ni aucune incapacité dans les minutes ou heures qui suivent.

Soit tu t'en prends UN SEUL et tu T'EVANANOUIS.

Le juste milieu ? Ca existe pas ? Et pourtant, qu'est-ce que ça coûte de mettre un bleu sur la gueule de l'acteur pendant le restant du film ? Je parle pas d'aller complètement dans le réalisme (pour prendre l'exemple de QUANTUM OF SOLACE, Bond devrait être violet pendant tout le métrage). Mais juste d'accentuer un petit peu ça. Dans mon souvenir, il garde une marque sur le pif pendant une bonne partie du film. C'est un bon début.

On connaît tous ce syndrôme qui fait que tu peux mettre un évenement réel dans un film et personne ne vas y croire tellement ça paraît faux (les deux fameux aveugles dans FOUTAISES de Jean-Pierre Jeunet). Mais on peut viser le truthiness, comme dirait Stephen Colbert. Un truc qui n'est pas réel non plus, mais qui donne l'impression de réalité.

16 novembre 2008

Paris, je t'aime bien


Si je suis "monté" à Paris (est-ce qu'on dit aussi "monté" si on a passé son enfance à Lille ?) c'est pour faire du cinéma. La capitale de la France est aussi sa capitale du cinéma. Un max de salles, un max de V.O., quasiment tous les producteurs, une bonne majorité des acteurs, et aussi des aspirants cinéastes (mon pote Thierry dit toujours: "Je monterai pas à Paris pour pas avoir à me bousculer avec tous les autres mecs qui veulent faire du ciné, à Montpellier j'ai toute la place pour moi").
Bref Paris c'est la capitale française du ciné. Mais aussi de la politique. Et de l'art. Et de la finance. Et de la mode.
Peut-on faire pays plus centralisé que la France ? Les Allemands ont leur centre financier à Francfort, il me semble. Les italiens jurent par les défilés de Milan. Aux Etats-Unis, Los Angeles centralise le divertissement, NY la finance, Washington la politique...

Ici, tout est réuni. Une seule ville. Et "tout" y est. Il y a sans doute des raisons historiques à ça. Et nombreux sont ceux à vouloir "décentraliser"... A désengorger Paris et aider la province.

D'ailleurs qu'est-ce que c'est que ce concept de "province" ? Que le mot existe, c'est normal. Qu'il soit utilisé à tout bout de champ, je trouve ça plus étrange. En gros, la province, c'est "tout ce qui n'est pas Paris". N'y a-t-il pas dès la naissance et surtout le "répandage" de ce concept toute une mentalité qui se met automatiquement en place ?
Plus que les raisons historiques de la centralisation, j'ai l'impression que c'est le language et l'état d'esprit des gens qui en sont la vraie cause.
Les campagnes du Larzac, le centre-ville de Marseille, le pôle aéronautique du côté de Toulouse, la plage de Biarritz, le Parlement Européen de Strasbourg... tout ça c'est "la province". Un seul mot, un seul sac. Une ville vs. tout le reste.
En cinéma, on parle au sujet des entrées des films du "coefficient Paris/Province". On fait pas un coefficient "Villes/campagne". On fait un coefficient "Paris/Province". Qu'est-ce que c'est censé signifier ?
En lisant Téléramoin l'autre jour je lis un article sur le tournage du PETIT NICOLAS de Laurent Tirard (désolé, Zad). Au début du texte: "Un tournage au coeur du 16e arrondissement". Ah. Le 16e arrondissement. Mais de quelle ville ? Le 16e arrondissement de Marseille ?
Dans la même revue, un portrait du mec qui a fait J'IRAI DORMIR A HOLLYWOOD. Sa maison "est logée au bord du périphérique nord". Mais de quelle ville ? On en saura pas plus.
La réponse aux deux questions est évidemment Paris. Mais pourquoi évidemment ? N'y a-t-il pas chez les médias une responsabilité dans la création et l'éréction du "mythe Paris" ? N'est-ce pas de là que vient l'"obligation" morale que tant de gens ressentent à devoir monter à Paris ?

Décentraliser dans les faits oui... Financièrement, concrétement, etc, etc. Il faut. Et vite. Mais avant tout, ne faut-il pas changer le language ? Changer le ton ? Comme dirait xxBizooxx de chez Skyblog: "laché vos komz!!!"

15 novembre 2008

J'ai produit plusieurs films


J'ai passé le concours de la FEMIS trois fois. A chaque fois en déboursant des frais d'inscription. J'estime donc être quelque part co-producteur de tous les films produits par la FEMIS.

J'exige une part des éventuels bénéfices de chaque film réalisé entre 2002 et aujourd'hui. Merci.

6 novembre 2008

Excès


Quand tu fais un site, faut savoir choisir son nom. Pour preuve Excessif, la branche ciné de DVDrama (le site le plus premier degré du monde). Lorsqu'ils mettent en citation, sur l'affiche de VILAINE, "La meilleure comédie de l'année", la juxtaposition du nom du média prend tout son sens...

30 octobre 2008

Les trucs marrants de dans vingt ans

Quel est le problème de cette image ? (à part le fait de faire un remake de son propre film)

Alors ?

La réponse ? Aucun.

Pourquoi ? Parce que les mecs de la déco ont pas enlevé les appuies-tête de la voiture.

Bon, j'avoue, j'ai cherché pendant quelque temps un plan où les appuies-têtes étaient justement enlevés et j'ai pas trouvé donc basta.

Bref, je parle de ça parce que la semaine dernière, à la crémaillère de
Zad, j'ai eu l'occasion de discuter de ça avec Gerry du forum FilmDeCulte.com. Gerry sort de la FEMIS et pourtant c'est un bon gars. En gros, il est comme moi: il déteste quand les appuies-tête sont virés des voitures dans les films.

Perso, j'ai toujours trouvé ça tellement voyant et, finalement, tellement con. Y a presque toujours moyen de faire un plan convenable malgré leur présence. Et les virer, je trouve, ça attire vachement l'attention dessus, paradoxalement (t'as les gros trous dans le siège, la plupart du temps même pas dissimulés). On montre qu'on a viré quelque chose. On montre qu'on a MODIFIE la réalité pour faire le plan.

Evidemment si j'en parle c'est que pour moi ça symbolise un truc plus général. Le prenage des gens pour des cons au ciné. Je suis intimement convaincu que, ce genre de truc (les appuies-tête), un jour on s'en moquera comme on se fout parfois des vieux coups de poing bien claquants des années 50 ou des rétro-projections derrière les bagnoles où le mec fait semblant de conduire.

On accepte encore aujourd'hui que la plupart des films soient joués de manière totalement factice, avec un phrasé des dialogues rarement crédibles... On continue à accepter qu'un coup de feu puisse faire décoller un mec en arrière. Ou que montrer quelqu'un verrouiller sa portière c'est "chiant". Ou que certains effets spéciaux numériques sont "bien faits".

Bref, je sais même pas où je voulais en venir... si ce n'est que j'essaie constamment de relativiser les choses. Qu'est-ce qui, aujourd'hui, est toléré alors qu'il ne devrait pas l'être ? Qu'est-ce que je risque de mettre dans mon film qui risque de générer des rires dans 30 ans ?

Voilà voilà... Bon je me barre pour le week-end en Bretagne! Je reviens dimanche soir, juste à temps pour savourer les dernières heures de campagne... et mardi, champagne!

22 octobre 2008

Lourdeur administrative


Plusieurs jours, voire plusieurs semaines sans messages, et là deux dans la même journée. J'appelle donc un fond de soutien régional à la production de court-métrage (je vais pas dire lequel pour pas avoir des ennuis comme le père Bob) pour connaître les résultats d'une commission.
- Bonjour, pourrais-je parler à ***** ?
- C'est à quel sujet ?
- Des résultats de la commission d'hier.
- Ils sont sur le site internet.
- Non j'ai regardé, ils y sont toujours pas.
- Ils y seront dans 30 ou 45 minutes.
- Mais personne chez vous n'a la liste des projets sélectionnés genre sur un bout de papier ?
- Seulement ***** et elle ne travaille pas le mercredi après-midi.
- Et elle va mettre les résultats en ligne alors qu'elle travaille pas ?
- (blabla inaudible) les as et je peux pas les donner oralement.
C'est fabuleux, non ? Extraordinaire.

C'est tendu. Chaud papa.
On ne peut pas donner les résultats "oralement". Mais par contre c'est OK de les mettre sur internet à la vue du MONDE ENTIER ?

Et surtout quelqu'un les as, puisque cette personne doit les mettre sur le site internet, mais tant qu'à faire on va pas les communiquer au standardiste qui se voit obligé de répondre toute la journée aux mêmes questions en provenance de prods et de réals anxieux ?
"Qui peut le plus, peut le moins", soi-disant. Le plus étant de mettre les résultats le lendemain sur le net (ce qui est rare et très appréciable), mais le moins serait aussi de les communiquer oralement.
Bref.

Du copinage dans les commissions de subventions


OK j'y suis peut-être allé un peu fort sur la photo... Mais bon. Juste un petit message pour évoquer vite fait le fameux copinage qui sévit parfois dans les subventions de court-métrages en région.
J'avais croisé dans le métro il y a peu Pascaline, une fille qui s'est lancée dans la prod et que j'avais rencontrée quand j'avais fait partie des "60 jeunes à Cannes" en 2007. A l'époque on avait eu une discussion sur ça justement - le copinage - (et aussi sur les sites internet, mais j'y reviendrai plus tard) et là lorsqu'on s'est revus on en avait reparlé, elle me certifiant une fois de plus que, oui, c'était réellement possible de recevoir, sur les seuls mérites de ton scénario, de l'argent d'une région. Je pense aussi que c'est possible. Mais que les "seuls mérites du scénario" suffisent rarement.
Là, tout récemment, j'en ai encore vus des exemples: entre ce producteur à qui il suffit de décrocher le téléphone et plus ou moins exiger une subvention de Poitou-Charentes (véridique) ou ces membres de jury à qui il suffit aussi, tout simplement, de demander à leurs collègues s'ils sont OK pour donner de l'argent à untel ou untel, "J'aimerai bien que patati patata aient la subvention, aucune objection ?". C'est chaud.
Je sais qu'il y a peu je parlais de l'entraide, naturelle, entre gens qui se connaissent (le message est ici). Mais y a des limites.
Bon bref je perd pas espoir, loin s'en faut. Au final tout se passera bien. Mais bon, le mythe du copinage n'en est pas un, de mythe.

13 octobre 2008

Le plus beau jour de ma vie


Bon peut-être pas non plus...
Je sais que c'est pas une news très cinéma, mais bon, certains savent à quel point je suis cette campagne et depuis combien de temps. Et ça c'est moi avec mon bulletin de vote...

7 octobre 2008

Le Rescapé de l'Hippocampe


LE RESCAPE DE L'HIPPOCAMPE, c'est le nouveau court de Julien Lecat, une des moitiés du duo de DEMAIN LA VEILLE. Le film, qui sera tourné en novembre, a été sélectionné pour faire partie de la Collection de Canal+, une série de courts-métrages mettant en scène des chanteurs. Dans le cas de l'HIPPOCAMPE, ce sera la maousse Juliette (qui devrait enchaîner avec un biopic de José Dayan).
C'est produit par ce bon vieux Mathieu Bompoint de chez Mezzanine et Guillaume Colboc... Mais ils cherchent encore des thunes!

Donc ils refont le coup de la recherche de fonds, celle-là même qui avait permis à DEMAIN LA VEILLE d'exister. Pour se renseigner sur le projet et contribuer financièrement, tout est sur le (très soigné et très pro) site officiel du film:

1 octobre 2008

La Péniche Cinéma - vendredi 3 octobre 2008


MINIMUM OVERDRIVE était passé en juillet à la Péniche Cinéma, un lieu de projection assez cool dans le XIXe à Paris...
La Péniche organise un nouveau Tapis Rouge au court-métrage ce vendredi 3 octobre avec au menu:
MATOPOS de Stéphanie Machuret
SOUFFLE DE VIE de Jérôme Yermia
LA FLAMME de Ron Dyens *
PAROLES, PAROLES de Ron Dyens *
DERRIERE LES FAGOTS de Ron Dyens *
LA ROUTINE de Cédric Babouche
IMAGO de Cédric Babouche
PARIS-DAKAR de Caroline Jules
L'HOMME EST LE SEUL OISEAU QUI PORTE SA CAGE de Claude Weiss
* Ron Dyens c'est quelqu'un de bien vu que j'avais envoyé LE PORTAIL à sa boîte Sacrebleu Productions en 2006 et il m'avait répondu personnellement. Ron, respect.
La Péniche est constamment à la recherche de nouveaux courts pour leurs prochaines soirées donc hésitez pas à envoyer vos films...

29 septembre 2008

Retour sur un plateau


Ca fait un bien fou de revenir sur un plateau.
Mine de rien, ça faisait un paquet de temps que j'avais pas réellement bossé sur un TOURNAGE. L'occasion m'en a été donnée samedi grâce à un pilote d'émission télé pour Newsense (merci à Guigui pour le rencardage) où je suis allé filer un coup de main au cadre.
Comme d'hab, l'ingé son est discret. La maquilleuse est staïlée (ici, un bout de métal dans le pif). Et la Canon a une mise au point supra-galère. Autrement dit, rien de neuf. Et ça fait vraiment du bien de se replonger dans cette ambiance.
Bonne équipe, bon réal sympa, chef op' cool (qui est rentré à Louis-Lumière en 2003, une des années où j'avais été recalé à l'oral. C'est donc mon nemesis).

26 septembre 2008

Le Festival des Courts Maudits


Le Ciné-Club de Grenoble organise une projection assez bien trouvée: celle de "Courts Maudits".
Autrement dit, de courts refusés par d'autres festivals. Si possible des films de genre, et de moins de 15 minutes.

Ca devrait donner lieu à un beau fatras de films authentiquement moisis et de perles rares atypiques. Je pourrai envoyer JEUNE FILLE, mais il est techniquement un peu trop pauvre pour tenter l'aventure, je pense.
En tout cas l'idée mérite d'être signalée... Voici le lien du festival:

25 septembre 2008

Le premier EP de Crimson Muddle

Souvenez-vous de ce clip.



(oui bon, j'ai fait mieux depuis)

Bref, tout ça pour dire que le groupe a l'origine de tout ça, c'est Crimson Muddle, et ils sortent leur premier EP. Je suis pas à fond de chez à fond et la plupart d'entre vous ne le seront sans doute pas non plus (c'est pas le genre de zik que tout le monde aime), mais bon, c'est en téléchargement gratuit ci-dessous. Enjoy! (ou essayez de enjoy)

CRIMSON MUDDLE

24 septembre 2008

MINIMUM OVERDRIVE primé à Dole

Comme d'hab', je suis méga en retard dans la mise à jour du blog. Mais bon bref, tout ça pour dire que ça là haut, c'est moi avec mon prix attribué par le Festival du film de jeunesse de Dole.
MINIMUM OVERDRIVE y a gagné le prix de la Séance Découverte, attribué par la réalisatrice Corinne Garfin (dont j'ai découvert par la même occasion le beau LA COLLECTION DE JUDICAEL) et un jury de jeunes. Cool!

22 septembre 2008

Vendredi j'ai vu un Affreux et un Sale. Mais pas un méchant.


Vendredi soir, petite projo au Studio des Ursulines organisée par la boîte Affreux, Sales et Méchants (AS&M).

Au menu, une espèce de court-métrage volé, tourné avec le matos d'un autre film, pendant une pause dans les prises de vues, j'ai rien compris mais l'image était super belle.

CONTRE NATURE de Julien Despaux, produit par Mathieu Bompoint, en co-prod avec AS&M. Avec Philippe Nahon, notamment, mais qui était malheureusement absent. Et avec mon pote Seb à la régie. Respect. Bon ça avait l'air pas trop mal j'étais claqué et, bim, je me suis endormi. ¨Par contre si vous voulez en voir le making-of, c'est par ici:


Ensuite un autre court, donc j'ai également oublié le titre, une étrange parodie de télé-réalité. Bizarre. Et un clip. Cronenbergien comme dirait Seb.

Bref, tout ça pour dire que c'est beau "comme tout" de voir ces mini boîtes de prod qui montent, qui montent, et qui commencent à faire des vraies projos et tout. Et surtout ça m'a permis de revoir Loïc Nicoloff, un sudiste finalement monté à Paris (ça doit bien être le dernier). Je vous aime tous les copains.

18 septembre 2008

Répondre à un jeune, un investissement sur l'avenir



J'en parlais dimanche avec Guillaume: qui sont ces gens qui ne prennent même pas le temps, sinon d'appeler, ou au moins d'envoyer une lettre ou - mieux! - un mail-type pour annoncer qu'ils ne veulent pas de ton scénar/de ta démo/de toi ?

Pour avoir, comme sans doute beaucoup de mes rares lecteurs, eu l'occasion d'envoyer moult et moult scénars/démos/DVDs à des boîtes de prods (fiction, clips, pubs), je sais ce que c'est que le rejet. Le problème, c'est que ce rejet intervient neuf fois sur dix, non pas avec un "bang", mais avec un "whimper". Autrement dit: en silence.

Pas de coup de fil. Pas de lettre. Pas de mail.

Dans le monde du cinéma, qui ne dit mot ne consent pas.


Je comprends aisément que ça prenne du temps. Mais mettre dessus un petit stagiaire payé des cacahuètes dont les boîtes de prods raffolent tant, sérieux, c'est pas possible ? Un mail-type déjà écrit, à envoyer, ça prend... 15 secondes ?

Je ne parle même pas des réalisateurs à qui j'ai donné un nombre incalculables de VHS à la bonne époque, quand j'avais 17 ans et que j'allais au ciné Mazarin à Aix assister à toutes les avant-premières. Que Luc Besson, Danny Boyle ou Costa-Gavras soit trop occupé pour mater ton film ou te rappeler, je le comprends sans problème. Mais quand c'est Thomas Vincent, qui n'était à l'époque que le réalisateur de KARNAVAL, qui prend même pas 15 minutes pour mater ton court, croyez moi, ça marque.

Les boîtes qui ont pris le temps de me répondre, je m'en souviens. Les gens de Blue Marlyn, merci. Les gens de La Base, merci. Les gens de La Luna, merci.

Et après il y a ceux qui font un effort supplémentaire. En 2006, j'avais envoyé un scénario de court à une plutôt grosse boîte, Why Not Productions. Mon scénar est lue par une jeune femme, Lucie Borleteau. Elle me rappelle pour me dire que la réponse va être "Non". Mais elle me propose de la rencontrer. Pourquoi ? Pour m'expliquer. Je vais donc chez Why Not et je discute avec Lucie qui me détaille les raisons de leur non et ce qu'elle aime, ou pas, dans mon scénar.

J'y pense parce que Guillaume a justement eu l'occasion de collaborer avec cette Lucie. Inévitablement, les fameux "Ah bon ?? Toi aussi tu la connais ?" qu'on a tous vécus, me rappellent à quel point le monde en général et celui du cinéma français sont petits.

Dans son blog, le scénariste John August donne des conseils pour bien gérer une rencontre avec un exec américain. Et de préciser: "Soyez sympa avec le mec qui vous amène votre Coca Light avant le rendez-vous. Il y a de bonnes chances qu'il règne sur Hollywood un jour".

Cette fameuse Lucie Borleteau, si on continue tous les deux dans le "biz", on sera amenés à se re-croiser. Et ce jour là, je saurai me souvenir que, elle, un jour en 2006, elle a pris le temps de me parler... Et je sais aussi que, à sympathie/talent égal, si je peux aider ou privilégier Lucie plutôt qu'un autre, je le ferai.

Tout ça pour dire que les mecs qui envoient aujourd'hui leurs petits scénars et leurs petits DVDs... là maintenant... c'est personne. Mais ce sera peut-être différent demain. Répondre à quelqu'un, en plus d'être - on l'oublie trop souvent - la moindre des politesses, c'est aussi un investissement sur l'avenir.

9 juillet 2008

Bilan de la Péniche Cinéma et du festival de Dole

Deux montrages de MINIMUM en trois jours. C'est sympa et ça faisait quelques temps que ça s'était plus produit, vu que le film est depuis environ un an en bout de course. Donc c'est toujours sympa de le remater avec le recul.

Première re-vision à la Péniche Cinéma vendredi dernier. L'endroit est sympa, comme son nom l'indique bah c'est une péniche. En haut ils ont accomodé une petite terrasse pour boire des coups et en bas t'as le bar et le projo, l'écran, et les chaises. Ils se font des soirées assez régulièrement et l'ambiance est bien sympa.

Parmi les films vus, TOUJOURS TOUT DROIT de Mario Caniglia, véritable forçat du cinéma, un gars qui s'est fait deux longs en vidéo auto-produits... le film indiffusable de chez indiffusable, mais pourtant pas trop mal, assez étrange. Respect pour lui.


LES GLYCINES de Jeremy Schellaert, joli produit adapté de... Serge Lama! Avec dedans un fort beau accident de voiture bizarrement décadré. HORS SAISON d'Alexandre Hilaire, sans doute le plus traditionnel des courts. Carré mais un peu trop CNC à mon goût (aaah, ce goût de la nano-résolution narrative). Et l'OVNIesque LA SORTIE D'ESSAI de Caroline Pochon, drôle d'objet à mi-chemin entre burlesque et tragique violent.

Deuxième re-vision au Festival du film de la jeunesse de Dole. Super bonne ambiance là-bas aussi. Une équipe aux petits oignons, une bien belle salle et surtout des collègues "réas" sympa. Et sans oublier un public qui n'arrête pas de poser des questions, ce qui a donné lieu à une bonne petite discussion après la séance. On s'occupe bien des gens à Dole! Merci à vous.

2 juillet 2008

MINIMUM OVERDRIVE à la Péniche Cinéma vendredi 4 juillet


MINIMUM OVERDRIVE sera diffusé lors du Tapis Rouge au court-métrage organisé par la Péniche Cinéma à Paris ce vendredi 4 juillet.

Il sera diffusé avec quatre autres films:

HORS SAISON d'Alexandre Hilaire
TOUJOURS TOUT DROIT de Mario Caniglia
LA SORTIE D'ESSAI de Caroline Pochon
LES GLYCINES de Jérémie Schallaert

Normalement, il devrait y avoir un débat après...

L'entrée est de 5€ avec une boisson, et 3.5€ pour les chômeurs (mais sans boisson). Et bien évidemment, j'y serai, tout fringant et sympathique. Toutes les infos sur le lieu (c'est dans Paris XIXe, près de la Porte de la Villette), sont là:

La Collection de Canal+

L'an dernier, Canal avait lancé un truc pas trop mal nommé "La Collection": une sorte d'appel d'offres de scénars de court à proposer à des chanteurs.

Je sens que je vais tenter cette année... J'ai une petite idée recyclée que je vais envoyer via la boîte à Noony et on va voir ce que ça donne.


Plus d'infos ici.

30 juin 2008

Quelques blogs à voir

Hé ouais parce que l'auto-pub pour moi ça commence à suffire. Donc pour une fois je vais faire don de quelques octets à d'autres p'tits blogs:

Black Bird - le blog de mon prod, "Noony"... Ca abuse d'initiales, mais c'est sympa, c'est varié, ça abuse aussi du mot "globalement" et c'est updaté tous les jours.

Wrath of Khan - là c'est updaté moins souvent, mais quand c'est mis à jour, c'est marrant. Et c'est tout à base de vie quotidienne, le terreau de mon imagination (ouais t'as vu sur MINIMUM c'est grave de la vie quotidienne, hein ?).

Le Journal d'un geek au chocolat - un petit côté mélancolique à la Chateaubriand nourri au Lego. Original.

Spielberg News - mon site sur Spielberg. Ouais c'est pas un blog. Ouais je vous emmerde.

10 juin 2008

MINIMUM OVERDRIVE sélectionné à Dole

MINIMUM OVERDRIVE a été sélectionné pour être présenté au festival du film de la jeunesse à Dole. Je ferai donc le déplacement le 6 juillet pour le présenter aux minipousses.

Voilà voilà!

30 mai 2008

MINIMUM OVERDRIVE au Festival de Meaux ce soir

Ce bon vieux MINIMUM OVERDRIVE continue de bosser à ma place ça fait bien plaisir. Il passe ce soir au Festival du court-métrage de Meaux. Je ne sais pas quels autres films passent, seulement qu'il y a une production PAD (Productions Autrement Dit - au fait, vous me devez 46€ depuis 2002, les gars) et un film de Chloé Micout.

Donc hop, je vais sauter dans le TER, et destination Meaux!

22 avril 2008

MINIMUM OVERDRIVE sélectionné à Dole

J'ai reçu un coup de fil hier pour m'annoncer que MINIMUM OVERDRIVE était sélectionné pour participer au Festival du film de jeunesse qui se tiendra à Dole en juillet.

Je devrai normalement faire le déplacement... Ca va être sympa de retourner sur le terrain défendre le film.

FESTIVAL DE DOLE

6 avril 2008

SpielbergNews


Petit retour inattendu sur ce blog malheureusement laissé un peu à l'abandon pour vous signaler l'ouverture d'un site que j'ai contribué à créer: SpielbergNews.com !

Comme son nom l'indique, c'est un site d'actu autour de Steven Spielberg et de ses films, plus particulièrement Indiana Jones!

Bref... je vous y attends!

SpielbergNews.com