30 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné au Berry Movies 2009


C'est cool pour BOB ET JOSEPHINE qui commence bien sa petite vie en festivals.

J'ai appris hier qu'il était sélectionné au Berry Movies 2009. Il s'agit d'une soirée de projection avec un vote du public.

Ca se passe à La Chatre, dans l'Indre, et c'est le vendredi 30 octobre, au cinéma Lux, à partir de 20h30. Y aura un pot pour les réals à 18h30 donc avec Bob on se disait que ça pourrait être sympa d'y aller... voilà voilà.

29 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Brest

BOB ET JOSEPHINE a été sélectionné au Festival Intergalactique de l'Image Alternative.

Ca se tient à Brest du 12 au 17 octobre. B&J va être montré lundi 12 octobre à 22h30 à l'Espace Léo Ferré (rue du Quercy).


Les autres films présentés à la même séance:

L'ENVELOPPE JAUNE par "Camera etc..." - 9 minutes
Paul était l’homme idéal d’Anna. Il s’est dégonflé...

JANGADAS de Tony Servain - 44 minutes (en présence du réalisateur)
Tel un songe, à travers l’évocation d’une pratique de pêche artisanale et traditionnelle dans la région du Nordeste au Brésil, Jangadas porte un regard et une réflexion sur des mécanismes d’autodestruction et d’uniformisation de la société contemporaine.

28 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE diffusé à la Cantada


BOB ET JOSEPHINE va être diffusé le jeudi 12 novembre au bar La Cantada à Paris.

Ils avaient déjà diffusé MINIMUM il y a trois ans, et là c'est cool qu'ils aient accepté B&J. Bob, tu vas avoir droit à ton quart d'heure (ou plutôt ton douzième d'heure) de gloriole.

Les autres films:
PARASITE TRANSFERT de Sandy Depretz (3mn)
LES COURSES de Niels Adde (15mn)
TERRE PROMISE de Rémi Bellmunt (8mn)
RACE DE PAPIER de Yane (9mn)
PLAYFIGHTER de François Descraques (3mn)
LOIN DE TOUT de Pascal Marc (15mn)

Ca se passe donc le jeudi 12 novembre, à la Cantada - 13, rue Moret dans le XIe à Paris - métro Couronnes/Ménilmontant.

24 septembre 2009

Le cinéma c'est un réseau





Vidéo tellement vraie postée par l'ami John August sur son blog. Où comment les films d'horreur/de genre se débrouillent toujours pour que les téléphones portables n'aient plus de réseau/de batterie/soit volés.

On remarque un peu d'ironie dans certaines manières d'exploiter le truc, mais dans le gros des extraits c'est quand même sur-basique et sur-convenu.

Dans mon script de APEX j'avais justement essayé de déjouer ça, en jouant sur l'attente - logique - que nos héros n'auraient pas de réseau en pleine garrigue.



FRÉDÉRIC
Chloé calme, calme… Calme-toi, respire là…

BEN

Fred tu vois quelque chose là ? Ils sont
encore là ? Regarde là-bas là…

FRÉDÉRIC

Chépas non… Je vois rien.

BEN (au sujet du portable)
T’arrive à capter ?

Fred regarde son portable, le surélève légèrement. DEUX BARRES apparaissent.


FRÉDÉRIC
C’est bon ouais… Ca sonne.


Toujours en parlant de John August, il a justement répondu à une question que je lui ai envoyée hier sur son blog.
La question: Peut-on inclure une liste de personnages au début d'un scénario ?


Sa réponse: elle est lisible ici, pour ceux que ça intéresse.

22 septembre 2009

Dans l'attente



Ah ça ferait un beau titre de film français ça hein! Bon bref.

- Jacques Audiard dans le magazine UGC Illimité:

"Quand j'ai regarde l'éventail des acteurs français, j'ai eu comme un trou noir: c'était encore et toujours les mêmes têtes d'affiche, les mêmes "valeurs sûres". Et, lorsque je me suis mis à imaginer ce que pourrait être mon prochain film, le champ était tellement limité que je ne voyais absolument personne sur les épaules de qui faire reposer une histoire".

Ô que c'est vrai, et incroyable comment je ressens la même chose en ce moment en scannant les visages des acteurs célèbres français, même si ce n'est que pour des rôles théoriques. J'ai l'impression de ne voir et ne ressentir que toujours la même "énergie", ce côté un peu bourrin/cash, Cornillac/Lellouche/Magimel/Cassel. Et chez les un peu plus jeunes, tous avec la même tête (littéralement), des bruns un peu mal rasés, yeux de braise, avec des touffes de cheveux sur la tête.
J'avais rencontré le même problème lorsqu'il s'était agi (ma conjuguaison préférée) de caster le père du PORTAIL: j'avais l'impression de voir toujours les mêmes, tous dans le même mood, aucun ou presque ne dégageant quelque chose de doux, d'apaisé, d'intime. C'était étrange. Bon faut dire aussi que je m'y étais pris au dernier moment donc bon...


- Pour réussir dans le cinéma, je conseillerai au gens: de la motivation / voir des films / écrire... et savoir attendre des putains de coup de fil.
J'ai l'impression de vivre dans un monde où PERSONNE. NE RAPPELLE. JAMAIS. Jamais. C'est simple. Les gens tu leur laisse des messages où leur envoie des mails, et en gros c'est parti, t'attends. Des fois pour toujours. C'est super chaud.


- J'ai pas mal d'écriture à faire en ce moment donc c'est cool. Le problème, comme beaucoup de gens de ma génération, c'est que j'ai un attention span de 30 secondes. Internet, le machin, le téléphone, et ces putains d'onglets que j'ouvre en pagaille pour tout regarder et rien oublier de ce que je voulais consulter. Bref donc autrement dit pour se concentrer et vraiment se poser et ECRIRE, il faut de la discipline.

J'ai trouvé un truc génial qui s'appelle Temptation Blocker, un petit logiciel où tu coche les programmes de ton ordi que tu veux bloquer, tu donnes une limite de temps, et hop: bloqués. C'est téléchargeable ici. En fait c'est une version un peu améliorée du système de chronomètre que j'avais utilisé en écrivant mon premier long: je me fixais une durée mini de 2 heures/jour et je lançais le chrono lorsque je me mettais à taper, et je le stoppais dès que je m'arrêtai. Donc les deux heures étaient étalées sur la journée mais voilà... J'ai vu que Don Roos avait un système similaire.

- J'ai enfin vu DISTRICT 9. D'habitude on entend parler de films de science-fiction qui cachent un sous-texte métaphorique. Ici, c'est le contraire: c'est un pur vrai film de SF/geek déguisé en film métaphorique. En tout cas ça commence violemment comme ça avant de partir dans un délire assez inattendu du coup.

- J'ai rematé LA PASSION DU CHRIST l'autre jour que j'avais pas vu depuis le ciné. Ca reste quand même une curiosité ce film... Ce qui m'a fait plaisir c'était de mater un film sans connaître la tronche de TOUT LE MONDE dedans (on en reviens à ce que je disais au début... et d'ailleurs ce que j'ai ressenti devant DISTRICT 9 aussi). Bon ensuite y a un côté violemment caricatural assez fatiguant.
Du coup je me suis mis à penser (ouais!): un personnage c'est

1. une gueule
2. des actions
3. des dialogues.

Or, dans le film de Gibson, certains des méchants, je pense notamment aux mecs qui fouettent le Christ avec des putains de griffes là, sont en gros des persos où chacun des trois éléments sont alignés. Je m'explique:
1. ils ont des gueules d'enculés
2. ils font des gestes d'enculés (fouetter le Christ!)
3. ils disent des phrases d'enculés.

Ca m'a fait penser à ce que j'avais entendu récemment dans la bouche d'un mec que j'aime bien, Billy Ray, au sujet des mauvais scénarios qu'il avait pu lire au cours de sa vie: il s'étonnait du nombre de scripts où il n'y avait pas de sous-texte. Autrement dit: où les personnages, en gros, disaient ce qu'ils pensent.
Il schématise à fond, bien évidemment, mais je trouve ça assez bien vu. Et je me dis que si, sur chaque personnage qu'on crée/caste, on veille à ne pas totalement aligner les trois élements (gueule/action/paroles), on peut s'en sortir pas mal. Ca aurait été tellement bien que les bourreaux de LA PASSION DU CHRIST ait des gueules de gentil. Encore une fois j'exagère, mais bon voilà... et c'est un peu (là aussi on y reviens) ce que j'avais voulu faire avec le père dans LE PORTAIL.

- En parlant du PORTAIL, il est PRESQUE fini, mais vraiment! Vraiment. Il est presque fini.
Je vais descendre au Festival Tous Courts à Aix du 29 novembre au 5 décembre d'ailleurs. Si LE PORTAIL est pris, tant mieux, sinon j'essaierai quand même de le vendre au Marché du film.

- Comment ça se fait que les titres de films étrangers sont presque souvent traduits, et les noms d'albums ou de chansons jamais ?

- Intéressant aussi comment, sur la couverture d'un roman, on peut mettre la photo de l'auteur. Mais vous avez déjà vu ça sur une affiche de film ? (sauf l'affiche "teaser" du DESTIN, ça compte pas ça)

2 septembre 2009

Carnet de voyages

- Retour "définitif" dans cette triste ville qu'est Paris après un été sympa de pérégrinations à droite, à gauche. Dole vite fait en juillet, Libourne pour le mariage d'une cousine à Laure (il pleuvait: ça vous apprendra à TOUS vouloir TOUJOURS faire vos mariages l'été), puis le gros morceau: L.A. pendant trois semaines.
- On est restés 99% du temps chez mon cousin Paul à Manhattan Beach, autrement dit à... quoi? Deux minutes de la plage ? Du coup, tous les jours ou presque un petit saut dans les vagues bien sympathique, même si l'eau était quand même bizarrement froide pour un mois d'août. En tout cas ce petit séjour était d'autant plus cool que je pouvais tout redécouvrir sous les yeux de Laure, qui y faisait son premier voyage. La culture, les gens, la bouffe. Société de malades mentaux, mélange totalement disparates de trucs géniaux et d'aberrations. De la même manière que j'aimerai fusionner en deux tours de mains le meilleur du ciné français et U.S. (i.e. des histoires à échelle humaine mais sans image grise, et avec une explosion), j'aimerai prendre le meilleur de chaque pays et me créer, démiurge-style, un monde idéal (ou, en gros, y aurait des refills à volonté des boissons mais où le service serait compris dans la note... bim [ultra-simplification]).
- Là-bas je me suis acheté trois nouvelles paires de shoes bien sympa. Rien de fluo comme l'an dernier, mais 2-3 trucs pas mal pour les amateurs. D'ailleurs c'est délirant de comparer les Foot Lockers des Etats-Unis, des Halles et d'Aix. Aux USA, un max de shoes de basket super classes, un bon choix bien vaste. Aux Halles, terre de racailles, pas mal de choix aussi mais à des prix absolument prohibitifs. Et à celui d'Aix: quasiment aucune chaussure montante. C'est la terre du pantacourt là-bas, et j'ai quasiment rien vu d'autre que des petites baskets limite type ballerine, des Puma quoi. Tuez moi tout de suite.
- Ne prenez pas KLM. Je voulais accumuler des miles et la compagnie est pas géniale-géniale. On était dans un 747 de l'ancien temps avec les écrans collectifs. Ceci dit, ça m'a pas empêché de remater STAR TREK en entier. J'avais l'impression de voir un court-métrage. Bref, après vérification de la porte opposée, on a pu rentrer chez nous.
- Pour finir l'été, un petit séjour à Aix-Marseille, sans doute mon meilleur depuis mon départ. Anniversaire de ma mère, petit tour en kayak dans la mer, j'ai pas d'idée de troisième phrase qui finisse en "mer". Thierry "Ramouin" était là aussi, de passage de Montpellier, et on a bien déliré ensemble "comme au temps jadis". Y avait mon ancien prof de ciné Max, avec sa chemise "avec plus de trous que de chemise", comme dit Chris. C'était génial.
- Retour à la maison donc... Et retour au boulot. Deux projets d'écriture: un collectif comique, et un "sérieux" que j'écris seul. Sur le premier on avance bien, sur le deuxième c'est plus du travail de longue haleine, de précision, et ça semble bien parti. J'ai hâte.
- J'attends des nouvelles des débuts en festivals de BOB ET JOSEPHINE. Vite!
- Si vous tapez "C'est la lose" dans Google, vous obtenez 1420 réponses. Tapez "C'est la loose", avec la faute donc, vous en obtenez 16500.