30 octobre 2008

Les trucs marrants de dans vingt ans

Quel est le problème de cette image ? (à part le fait de faire un remake de son propre film)

Alors ?

La réponse ? Aucun.

Pourquoi ? Parce que les mecs de la déco ont pas enlevé les appuies-tête de la voiture.

Bon, j'avoue, j'ai cherché pendant quelque temps un plan où les appuies-têtes étaient justement enlevés et j'ai pas trouvé donc basta.

Bref, je parle de ça parce que la semaine dernière, à la crémaillère de
Zad, j'ai eu l'occasion de discuter de ça avec Gerry du forum FilmDeCulte.com. Gerry sort de la FEMIS et pourtant c'est un bon gars. En gros, il est comme moi: il déteste quand les appuies-tête sont virés des voitures dans les films.

Perso, j'ai toujours trouvé ça tellement voyant et, finalement, tellement con. Y a presque toujours moyen de faire un plan convenable malgré leur présence. Et les virer, je trouve, ça attire vachement l'attention dessus, paradoxalement (t'as les gros trous dans le siège, la plupart du temps même pas dissimulés). On montre qu'on a viré quelque chose. On montre qu'on a MODIFIE la réalité pour faire le plan.

Evidemment si j'en parle c'est que pour moi ça symbolise un truc plus général. Le prenage des gens pour des cons au ciné. Je suis intimement convaincu que, ce genre de truc (les appuies-tête), un jour on s'en moquera comme on se fout parfois des vieux coups de poing bien claquants des années 50 ou des rétro-projections derrière les bagnoles où le mec fait semblant de conduire.

On accepte encore aujourd'hui que la plupart des films soient joués de manière totalement factice, avec un phrasé des dialogues rarement crédibles... On continue à accepter qu'un coup de feu puisse faire décoller un mec en arrière. Ou que montrer quelqu'un verrouiller sa portière c'est "chiant". Ou que certains effets spéciaux numériques sont "bien faits".

Bref, je sais même pas où je voulais en venir... si ce n'est que j'essaie constamment de relativiser les choses. Qu'est-ce qui, aujourd'hui, est toléré alors qu'il ne devrait pas l'être ? Qu'est-ce que je risque de mettre dans mon film qui risque de générer des rires dans 30 ans ?

Voilà voilà... Bon je me barre pour le week-end en Bretagne! Je reviens dimanche soir, juste à temps pour savourer les dernières heures de campagne... et mardi, champagne!

22 octobre 2008

Lourdeur administrative


Plusieurs jours, voire plusieurs semaines sans messages, et là deux dans la même journée. J'appelle donc un fond de soutien régional à la production de court-métrage (je vais pas dire lequel pour pas avoir des ennuis comme le père Bob) pour connaître les résultats d'une commission.
- Bonjour, pourrais-je parler à ***** ?
- C'est à quel sujet ?
- Des résultats de la commission d'hier.
- Ils sont sur le site internet.
- Non j'ai regardé, ils y sont toujours pas.
- Ils y seront dans 30 ou 45 minutes.
- Mais personne chez vous n'a la liste des projets sélectionnés genre sur un bout de papier ?
- Seulement ***** et elle ne travaille pas le mercredi après-midi.
- Et elle va mettre les résultats en ligne alors qu'elle travaille pas ?
- (blabla inaudible) les as et je peux pas les donner oralement.
C'est fabuleux, non ? Extraordinaire.

C'est tendu. Chaud papa.
On ne peut pas donner les résultats "oralement". Mais par contre c'est OK de les mettre sur internet à la vue du MONDE ENTIER ?

Et surtout quelqu'un les as, puisque cette personne doit les mettre sur le site internet, mais tant qu'à faire on va pas les communiquer au standardiste qui se voit obligé de répondre toute la journée aux mêmes questions en provenance de prods et de réals anxieux ?
"Qui peut le plus, peut le moins", soi-disant. Le plus étant de mettre les résultats le lendemain sur le net (ce qui est rare et très appréciable), mais le moins serait aussi de les communiquer oralement.
Bref.

Du copinage dans les commissions de subventions


OK j'y suis peut-être allé un peu fort sur la photo... Mais bon. Juste un petit message pour évoquer vite fait le fameux copinage qui sévit parfois dans les subventions de court-métrages en région.
J'avais croisé dans le métro il y a peu Pascaline, une fille qui s'est lancée dans la prod et que j'avais rencontrée quand j'avais fait partie des "60 jeunes à Cannes" en 2007. A l'époque on avait eu une discussion sur ça justement - le copinage - (et aussi sur les sites internet, mais j'y reviendrai plus tard) et là lorsqu'on s'est revus on en avait reparlé, elle me certifiant une fois de plus que, oui, c'était réellement possible de recevoir, sur les seuls mérites de ton scénario, de l'argent d'une région. Je pense aussi que c'est possible. Mais que les "seuls mérites du scénario" suffisent rarement.
Là, tout récemment, j'en ai encore vus des exemples: entre ce producteur à qui il suffit de décrocher le téléphone et plus ou moins exiger une subvention de Poitou-Charentes (véridique) ou ces membres de jury à qui il suffit aussi, tout simplement, de demander à leurs collègues s'ils sont OK pour donner de l'argent à untel ou untel, "J'aimerai bien que patati patata aient la subvention, aucune objection ?". C'est chaud.
Je sais qu'il y a peu je parlais de l'entraide, naturelle, entre gens qui se connaissent (le message est ici). Mais y a des limites.
Bon bref je perd pas espoir, loin s'en faut. Au final tout se passera bien. Mais bon, le mythe du copinage n'en est pas un, de mythe.

13 octobre 2008

Le plus beau jour de ma vie


Bon peut-être pas non plus...
Je sais que c'est pas une news très cinéma, mais bon, certains savent à quel point je suis cette campagne et depuis combien de temps. Et ça c'est moi avec mon bulletin de vote...

7 octobre 2008

Le Rescapé de l'Hippocampe


LE RESCAPE DE L'HIPPOCAMPE, c'est le nouveau court de Julien Lecat, une des moitiés du duo de DEMAIN LA VEILLE. Le film, qui sera tourné en novembre, a été sélectionné pour faire partie de la Collection de Canal+, une série de courts-métrages mettant en scène des chanteurs. Dans le cas de l'HIPPOCAMPE, ce sera la maousse Juliette (qui devrait enchaîner avec un biopic de José Dayan).
C'est produit par ce bon vieux Mathieu Bompoint de chez Mezzanine et Guillaume Colboc... Mais ils cherchent encore des thunes!

Donc ils refont le coup de la recherche de fonds, celle-là même qui avait permis à DEMAIN LA VEILLE d'exister. Pour se renseigner sur le projet et contribuer financièrement, tout est sur le (très soigné et très pro) site officiel du film:

1 octobre 2008

La Péniche Cinéma - vendredi 3 octobre 2008


MINIMUM OVERDRIVE était passé en juillet à la Péniche Cinéma, un lieu de projection assez cool dans le XIXe à Paris...
La Péniche organise un nouveau Tapis Rouge au court-métrage ce vendredi 3 octobre avec au menu:
MATOPOS de Stéphanie Machuret
SOUFFLE DE VIE de Jérôme Yermia
LA FLAMME de Ron Dyens *
PAROLES, PAROLES de Ron Dyens *
DERRIERE LES FAGOTS de Ron Dyens *
LA ROUTINE de Cédric Babouche
IMAGO de Cédric Babouche
PARIS-DAKAR de Caroline Jules
L'HOMME EST LE SEUL OISEAU QUI PORTE SA CAGE de Claude Weiss
* Ron Dyens c'est quelqu'un de bien vu que j'avais envoyé LE PORTAIL à sa boîte Sacrebleu Productions en 2006 et il m'avait répondu personnellement. Ron, respect.
La Péniche est constamment à la recherche de nouveaux courts pour leurs prochaines soirées donc hésitez pas à envoyer vos films...