30 novembre 2004

L'affiche


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La voilà... Ou plutôt une version temporaire. Faite par le sympathique Nico Capus. C'est 100% mensonger par rapport au ton du film, mais je trouve que ça "pète" bien, comme on dit.

26 novembre 2004

Video Next


Le Festival Tous Courts d'Aix-en-Provence reste à l'heure qu'il est plus ou moins réservé à la pelloche. La bonne idée qu'ils ont eu c'est de créer une sous-section vidéo. Bon, les projos n'ont lieu qu'en fin de soirée et dans un bar (et non dans une vraie salle) mais bon c'est mieux que rien et le truc sympa c'est que ça m'oblige à boucler le film pour mardi... Voilà voilà... Plus d'infos ici.


24 novembre 2004

L'hôpital qui se fout de la charité


Je sais que je suis extrêmement mal placé pour dire ça (d'où le titre de ce post) mais j'en ai vraiment marre par moments des titres de films amateurs EN ANGLAIS !

Je sais, je sais... le mien est en anglais. Mais j'avais pas le choix ! Plus sérieusement j'avais un mal de fou à trouver un titre correct... Au début j'avais pensé l'appeler NIKKO en hommage à la marque de la voiture, mais bon... C'était mystérieux, sympa et tout... mais bof. Bof, bof.

Peu de temps après je tombe sur "Overdrive" de Katy Rose à la radio... et... et... ben je me souviens plus du pourquoi mais bon je finis par me dire "Minimum Overdrive" dans ma tête... et vous connaissez la suite.


Tout ça pour dire que... ben le court-métrage potache a vraiment du mal à se défaire du titre anglais... Exemples: HE'S THE ONE de Benoît Pétré, SYNTHETIC IS NOT CHIC de Sylvain Cappelletto, EXAM RUN de Loïc Nicoloff, etc...

L'espèce d'impact psychologique de la langue est incontestable mais bon... Personnellement j'avais essayé de lutter contre, histoire de pas faire comme tout le monde. Bref, peut-être que c'est plus fort que nous...

Et voilà, encore un message inutile...

23 novembre 2004

Nikko Mach III



Pour ceux que ça peut éventuellement intéresser (qui saura, qui saura... ?), quelques infos sur la vraie héroïne du film.

Cible


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Je suis pas sûr que dans mon premier montage on comprenait facilement que la voiture tirait des fléchettes sur Thierry. Donc Nico Capus a suggéré tout simplement de... mettre une cible sur les plans subjectifs de la caisse. Ce qu'il a donc fait hier soir sur After...

On a un peu lutté pour savoir ce qui devait se passer lorsque la cible était acquise (clignotement ? image figée ? noir et blanc ?). Finalement la cible devient noire et on entend un bip-bip des plus effrayants...

22 novembre 2004

Le plus pourri des résumés


J'ai honte. Je me souvenais plus du résumé du film que j'avais fourni au festival Court-Médie au moment de l'inscription. Et là je le revois parmi la liste des films séléctionnés. Vous êtes prêts ?

"MINIMUM OVERDRIVE
Réalisé par : Liam Engle (Aix-en-provence, 13) Durée : 15’
Résumé : Un homme, une machine, qui sera le vainqueur ?"

Si c'est pas tout pourri ça...

Sinon, pendant qu'on y est, je remarque parmi les autres séléctionnés un certain Eric Guirado et un certain Stéphane Bouquet. S'agit-il là du
réalisateur de QUAND TU DESCENDRA DU CIEL ? Et s'agit-il du rédacteur des Cahiers ? J'ai du mal à imaginer l'un ou l'autre s'accroupir pour réaliser une comédie en vidéo mais bon, qui sait... ?

Miniature

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C'est dingue ce qu'on peut faire avec une maquette achetée 10€ chez JouéClub... Bon évidemment l'illusion ne peut pas tenir plus d'une seconde mais avec une petite caisse comme ça on peut facilement et très brièvement faire croire à un travelling en hélico ou un truc dans le genre...

21 novembre 2004

Le recul: en avoir (ou pas)


J'ai une théorie en bois sur le recul de "l'artiste" sur son oeuvre... enfin en l'occurence quand je dis "artiste" je pense "vidéaste amateur qui fait tout lui-même". Bref.

Lorsqu'on monte son film, hop hop, tout va bien, ça s'enchaîne, on tente des trucs, on est souple, malléable, et tout. Toutes les possibilités sont là, devant nous. C'est la première étape.

Une fois qu'on estime une séquence bouclée, on la laisse reposer, on la remate, éventuellement on change une ou deux choses, mais après c'est bon. On la laisse telle quelle. Et là, petit à petit, elle durcit comme du pain qu'on laisse dehors sans le bouffer (yeah la métaphore...).

C'est la deuxième étape: on s'habitue à ses raccords, à ses enchaînements de plans, on a tellement l'habitude de les voir qu'on ne les voit plus. On les acceptent tels qu'ils sont. Alors quand un bienfaiteur suggère de changer "ça ou ça", on écoute, on hoche la tête, mais c'est tout. Le film est tel qu'il est. C'est une réaction naturelle et c'est très dur de lutter contre. Enfin en tout cas c'est comme ça que je fonctionne, personnellement.

Viens alors la troisième étape, celle dans laquelle je suis là maintenant, à une semaine de la "premiere" du film, où le pain a tellement durcit qu'il devient très facile à casser (yeah encore la métaphore qui tue...).

Je m'explique: à force de voir, re-voir, re-re-voir le film des dizaines de fois pour les besoins du mixage, de la musique, etc... eh ben on en a marre. On le connaît par coeur de chez par coeur, et le film nous soûle. Et, vu qu'il n'est pas terminé, on peut encore le changer.

Et là on hésite plus... je suis en plein dans cette étape en ce moment. J'ai plus peur de tenter des choses, de prendre des blocs entiers de l'histoire et de les déplacer, de trancher dans le vif, etc... Et surtout je n'ai plus peur de couper des scènes que j'aime ! C'est ça le plus important...


C'est une étape vraiment agréable vu qu'on se sent à nouveau maître du film, on a envie de tenter des trucs, de l'améliorer jusqu'à l'extrême. Voilà. C'était ma réflexion dominicale.

18 novembre 2004

Minimum Overdrive séléctionné à Montpellier


Youhou ! Eh ben c'est une bonne petite nouvelle ça... MINIMUM OVERDRIVE est donc séléctionné au festival Court-Médie de Montpellier, on vient d'apprendre ça...

Le festival se tient du 10 au 12 décembre à Montpellier, donc, et se trouve être entièrement consacré à un genre bien spécifique: la vidéo amateur comique. Tout un programme.

J'avais eu la chance d'y participer l'année dernière en "qualité" (notez les guillemets) d'"acteur" (re-notez les guillemets) dans BUD & MOOVY de Daniel Brunet et dans OPERATION ESPADRILLE de mon complice Thierry Ramoin (qui se trouve être cette fois l'acteur de MON film, waaaah retournement de situation, c'est profond...). L'ambiance y est très sympa et... bref l'ambiance est très sympa quoi.

Bref, tout ça pour dire que MINIMUM OVERDRIVE devrait passer en fin de soirée le samedi 11 décembre (d'après nos calculs vers 22h50 - 23h environ...). Voilà voilà... Plus d'infos sur le site du festival.

Ah bravo...


Quel âne... Un conseil: toujours, toujours, toujours prendre des sons seuls de TOUT. Oui, de tout...

Quel imbécile... je regarde de partout dans mes rushes et impossible de trouver un silence en extérieur long de plus de 3 secondes... Bon évidemment c'est pas dur à aller choper mais quand même y a de quoi s'auto-flageller.

Bon à part ça j'aimerai bien avoir définitivement fini le film pour le montrer au "Vidéo Next" du Festival Tous Courts le 29 ou le 30 novembre... Chuis allé faire un petit tour du côté de chez Raphaël Heiries et Jean-François Terrabon à Archipel Productions (c'est eux qui font le gros de la musique) voir un peu les modifs qu'ils ont fait... On a eu un petit débat sur la nature de la musique orientale où il m'a battu à coups de termes techniques...


S'il y a un morceau à pas foirer c'est l'espèce d'envolée lyrique finale qui accompagne l'ultime confrontation. Je leur ai filé un petit échantillon du score de X-MEN de Michael Kamen avec pour mission de s'en inspirer...

17 novembre 2004

Les joies de l'étalonnage


Eprouvant cet étalonnage... Je me disais que ce serait vite fait, hop, hop, voilà c'est etalonné...

Mais quand on se retrouve avec 928 plans à traiter, même si j'ai appliqué un max de copier-coller, c'est quand même fastidieux. Surtout que beaucoup de plans ont été tournés avec la caméra à l'envers pour se rapprocher du sol... Exemple ci-dessous.

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1 - le plan tel qu'il a été tourné avec la caméra suspendue à l'envers au bout d'un pied.

2 - le plan inversé.

3 - hop, un petit travail sur la luminosité et le contraste.

4 - le plan recadré avec les bandes 1.77.

Ca paraît simple mais quand il faut traiter des dizaines de plans à la suite comme ça, on peut y passer la nuit. Et encore, ce plan est simple vu qu'il ne comporte aucun effet particulier ! Bref...

Les joies du mixage


On mixe, on mixe, on mixe.

Des sons graves, aigus, trop courts, sales, enregistrés en intérieur, en extérieur... Pfiou... Le film prend petit à petit forme.

Maintenant que j'ai pratiquement toute la musique sous la main, je peux facilement faire de légères modifications au montage image... La course-poursuite est encore trop longue et indigeste, j'ai donc viré environ 15 secondes au total. Ca paraît peu sur un film de 15 minutes mais il suffit parfois de supprimer un plan fatidique ici ou là et, hop !, tout passe comme une lettre à la poste.


Le film, ou tout du moins sa version temporaire, est déjà parti aux festivals de Montpellier (Court-Médie), Méribel (Festival du Film Publicitaire) ainsi qu'à une soirée vidéo "Au film des mots" dans la Sarthe. La question est de savoir s'il sera séléctionné... réponse bientôt... argh.