29 septembre 2008

Retour sur un plateau


Ca fait un bien fou de revenir sur un plateau.
Mine de rien, ça faisait un paquet de temps que j'avais pas réellement bossé sur un TOURNAGE. L'occasion m'en a été donnée samedi grâce à un pilote d'émission télé pour Newsense (merci à Guigui pour le rencardage) où je suis allé filer un coup de main au cadre.
Comme d'hab, l'ingé son est discret. La maquilleuse est staïlée (ici, un bout de métal dans le pif). Et la Canon a une mise au point supra-galère. Autrement dit, rien de neuf. Et ça fait vraiment du bien de se replonger dans cette ambiance.
Bonne équipe, bon réal sympa, chef op' cool (qui est rentré à Louis-Lumière en 2003, une des années où j'avais été recalé à l'oral. C'est donc mon nemesis).

26 septembre 2008

Le Festival des Courts Maudits


Le Ciné-Club de Grenoble organise une projection assez bien trouvée: celle de "Courts Maudits".
Autrement dit, de courts refusés par d'autres festivals. Si possible des films de genre, et de moins de 15 minutes.

Ca devrait donner lieu à un beau fatras de films authentiquement moisis et de perles rares atypiques. Je pourrai envoyer JEUNE FILLE, mais il est techniquement un peu trop pauvre pour tenter l'aventure, je pense.
En tout cas l'idée mérite d'être signalée... Voici le lien du festival:

25 septembre 2008

Le premier EP de Crimson Muddle

Souvenez-vous de ce clip.



(oui bon, j'ai fait mieux depuis)

Bref, tout ça pour dire que le groupe a l'origine de tout ça, c'est Crimson Muddle, et ils sortent leur premier EP. Je suis pas à fond de chez à fond et la plupart d'entre vous ne le seront sans doute pas non plus (c'est pas le genre de zik que tout le monde aime), mais bon, c'est en téléchargement gratuit ci-dessous. Enjoy! (ou essayez de enjoy)

CRIMSON MUDDLE

24 septembre 2008

MINIMUM OVERDRIVE primé à Dole

Comme d'hab', je suis méga en retard dans la mise à jour du blog. Mais bon bref, tout ça pour dire que ça là haut, c'est moi avec mon prix attribué par le Festival du film de jeunesse de Dole.
MINIMUM OVERDRIVE y a gagné le prix de la Séance Découverte, attribué par la réalisatrice Corinne Garfin (dont j'ai découvert par la même occasion le beau LA COLLECTION DE JUDICAEL) et un jury de jeunes. Cool!

22 septembre 2008

Vendredi j'ai vu un Affreux et un Sale. Mais pas un méchant.


Vendredi soir, petite projo au Studio des Ursulines organisée par la boîte Affreux, Sales et Méchants (AS&M).

Au menu, une espèce de court-métrage volé, tourné avec le matos d'un autre film, pendant une pause dans les prises de vues, j'ai rien compris mais l'image était super belle.

CONTRE NATURE de Julien Despaux, produit par Mathieu Bompoint, en co-prod avec AS&M. Avec Philippe Nahon, notamment, mais qui était malheureusement absent. Et avec mon pote Seb à la régie. Respect. Bon ça avait l'air pas trop mal j'étais claqué et, bim, je me suis endormi. ¨Par contre si vous voulez en voir le making-of, c'est par ici:


Ensuite un autre court, donc j'ai également oublié le titre, une étrange parodie de télé-réalité. Bizarre. Et un clip. Cronenbergien comme dirait Seb.

Bref, tout ça pour dire que c'est beau "comme tout" de voir ces mini boîtes de prod qui montent, qui montent, et qui commencent à faire des vraies projos et tout. Et surtout ça m'a permis de revoir Loïc Nicoloff, un sudiste finalement monté à Paris (ça doit bien être le dernier). Je vous aime tous les copains.

18 septembre 2008

Répondre à un jeune, un investissement sur l'avenir



J'en parlais dimanche avec Guillaume: qui sont ces gens qui ne prennent même pas le temps, sinon d'appeler, ou au moins d'envoyer une lettre ou - mieux! - un mail-type pour annoncer qu'ils ne veulent pas de ton scénar/de ta démo/de toi ?

Pour avoir, comme sans doute beaucoup de mes rares lecteurs, eu l'occasion d'envoyer moult et moult scénars/démos/DVDs à des boîtes de prods (fiction, clips, pubs), je sais ce que c'est que le rejet. Le problème, c'est que ce rejet intervient neuf fois sur dix, non pas avec un "bang", mais avec un "whimper". Autrement dit: en silence.

Pas de coup de fil. Pas de lettre. Pas de mail.

Dans le monde du cinéma, qui ne dit mot ne consent pas.


Je comprends aisément que ça prenne du temps. Mais mettre dessus un petit stagiaire payé des cacahuètes dont les boîtes de prods raffolent tant, sérieux, c'est pas possible ? Un mail-type déjà écrit, à envoyer, ça prend... 15 secondes ?

Je ne parle même pas des réalisateurs à qui j'ai donné un nombre incalculables de VHS à la bonne époque, quand j'avais 17 ans et que j'allais au ciné Mazarin à Aix assister à toutes les avant-premières. Que Luc Besson, Danny Boyle ou Costa-Gavras soit trop occupé pour mater ton film ou te rappeler, je le comprends sans problème. Mais quand c'est Thomas Vincent, qui n'était à l'époque que le réalisateur de KARNAVAL, qui prend même pas 15 minutes pour mater ton court, croyez moi, ça marque.

Les boîtes qui ont pris le temps de me répondre, je m'en souviens. Les gens de Blue Marlyn, merci. Les gens de La Base, merci. Les gens de La Luna, merci.

Et après il y a ceux qui font un effort supplémentaire. En 2006, j'avais envoyé un scénario de court à une plutôt grosse boîte, Why Not Productions. Mon scénar est lue par une jeune femme, Lucie Borleteau. Elle me rappelle pour me dire que la réponse va être "Non". Mais elle me propose de la rencontrer. Pourquoi ? Pour m'expliquer. Je vais donc chez Why Not et je discute avec Lucie qui me détaille les raisons de leur non et ce qu'elle aime, ou pas, dans mon scénar.

J'y pense parce que Guillaume a justement eu l'occasion de collaborer avec cette Lucie. Inévitablement, les fameux "Ah bon ?? Toi aussi tu la connais ?" qu'on a tous vécus, me rappellent à quel point le monde en général et celui du cinéma français sont petits.

Dans son blog, le scénariste John August donne des conseils pour bien gérer une rencontre avec un exec américain. Et de préciser: "Soyez sympa avec le mec qui vous amène votre Coca Light avant le rendez-vous. Il y a de bonnes chances qu'il règne sur Hollywood un jour".

Cette fameuse Lucie Borleteau, si on continue tous les deux dans le "biz", on sera amenés à se re-croiser. Et ce jour là, je saurai me souvenir que, elle, un jour en 2006, elle a pris le temps de me parler... Et je sais aussi que, à sympathie/talent égal, si je peux aider ou privilégier Lucie plutôt qu'un autre, je le ferai.

Tout ça pour dire que les mecs qui envoient aujourd'hui leurs petits scénars et leurs petits DVDs... là maintenant... c'est personne. Mais ce sera peut-être différent demain. Répondre à quelqu'un, en plus d'être - on l'oublie trop souvent - la moindre des politesses, c'est aussi un investissement sur l'avenir.