20 décembre 2009

Si ce n'est maintenant, quand ?

- Un très grand moment le 8 décembre pour la première projection du PORTAIL. Une salle de 400 places blindée, et des retours presque tous super positifs.

J'ai été vraiment ému de vous voir tous là à notre projo, et vos avis m'ont bien fait plaisir. Non seulement le film a été - dans les grandes lignes - compris (ce qui était loin d'être acquis), mais surtout il a touché pas mal de gens. Et ça c'est extraordinaire comme sensation... Merci à tous.

Avec Seb gros moment de communion aussi vu que ça représentait en gros l'aboutissement d'une année de travail en parallèle et c'était bon de voir nos deux films dévoilés en même temps.

- C'était aussi la culmination d'une année 2009 de folie, sur tous les plans. Non seulement on a fait LE PORTAIL, expérience inoubliable, mais j'ai pu lancer plein de projets et vraiment j'ai eu la sensation d'avancer. BOB ET JOSEPHINE qui a commencé sa petite vie, des projets d'écriture qui se concrétisent...

Au même moment des amitiés ont donné lieu à des contacts professionnels, et des contacts professionnels sont devenus des amis. Douze mois super exaltants à sentir moi et mes potes avancer tous ensemble vers un 2010 de fou lui aussi.

- En attendant ce fameux 2010, départ pour New-York avec Laure demain. Ca va être bon et on va se faire un p'tit AVATAR en Imax 3D... hou hou.

On se voit donc l'année prochaine.

24 novembre 2009

LE PORTAIL - un film de Liam Engle

Alexis est un petit garçon secret et renfermé qui vient d’entrer au collège. Il a du mal à s’intégrer et a pris l’habitude de faire l’école buissonnière pour partir seul dans la forêt qui jouxte la ville.

Malgré tous les efforts de sa mère pour tenter de le comprendre et le dissuader de fuguer, Alexis ne peut s’empêcher de retourner, encore et toujours, dans la forêt.

Comme s’il avait trouvé au fond des bois quelque chose qui le fascinait…

Ecrit et réalisé par Liam Engle
Produit par Black Bird Productions (Guillaume Dreyfus & Thibault Vanhulle) et Affreux, Sales et Méchants (Vladimir Feral, Jean-Philippe Tapia & Alban Villani)

Avec Maxime Pyta, Elsa Lunghini et Gautier About

Image - Xavier Dolléans
Son - François Meynot
Montage - Daniel Brunet
Mixage - Mikaël Kandelman
Musique - Ombeline Chardes & Michel Villar
Etalonnage - Pierre Baudais

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Voilà: tout est dit. En attendant le futur site officiel du film, voici donc les principales infos sur mon nouveau court-métrage LE PORTAIL (je crois que je vais cartonner sur Google grâce au mot-clé "Daniel Brunet"). Vous noterez la jolie affiche réalisée par Elsa Pohlitz.

La plupart des lecteurs de ce modeste blog le savent déjà, mais la première projection du film est imminente. Pour les pélerins qui tombent ici au détour d'un moteur de recherche (même Bing), voici toutes les infos:

PROJECTION LE MARDI 8 DECEMBRE 2009
à 11h
et 18h45
au Cinéma Publicis
129, avenue des Champs-Elysées à Paris

La projection du soir sera suivie d'un apéro.

A la même occasion seront projetés deux autres films:

LE CRI DU PAPILLON de Sébastien Gonzalez, avec Louise Levêque, Jérôme Delaveau, Julien Gritte et Laure Maloisel
et
AIME-MOI de David Courtil, avec Armelle Deutsch et Olivier Sitruk

Entrée gratuite, et réservation:
- par e-mail à contact@asm-prod.com
- par téléphone au 01 45 75 20 74

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Voilà. Encore une fois je pense que 90% des lecteurs ont déjà été invités, mais voilà je voulais être sûr que l'info passe... J'espère vraiment vous montrer le film dans les meilleures conditions possibles le 8 décembre !

19 novembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Senlis


- Bon, j'ai encore dit n'importe quoi, moi: mon pronostic concernant le FIFAVA était totalement faux. Les films que j'avais prédit n'ont rien gagné (et BOB ET JOSEPHINE non plus d'ailleurs).

- Concernant B+J, il est sélectionné par contre au Festival du Film de Senlis, qui va se tenir les 5 et 6 décembre. La fausse pub Memoboost, par contre, n'a pas été retenue, mais je vais l'envoyer au Festival des Très Courts.

- Pendant qu'on parle de festivals... Je lis souvent l'excellent blog de l'anglais Chris Jones, qui a réalisé un court-métrage multi-primé, GONE FISHING. Ce court, apparemment un film de relation père/fils super heartwarming, a été shortlisté aux Oscars et semble rafler des récompenses un peu partout. Pourtant, Chris a mis en ligne sur son blog des statistiques concernant les festivals...

Et c'est là qu'on se rend compte que, de la même manière qu'on est tous le con de quelqu'un, un film qui dans tel secteur/catégorie peut tout rafler, peut dans un autre contexte être balayé du revers de la main.

GONE FISHING, qui est un feel-good movie apparemment, a par exemple était sur-sélectionné aux Etats-Unis (63.5% de sélection), et beaucoup moins dans son continent natal, l'Europe (32.5%).

Comme quoi, un film qui est SHORTISTE AUX OSCARS (!) peut, ailleurs, ne même pas être choisi pour concourir...

On dit souvent qu'en France il y a un moule du court-métrage qui réussit (TAXI WALA par exemple). Mais en fait... c'est vrai partout. C'est juste pas le même moule.

Et GONE FISHING, qui est joliment filmé, beau, touchant, peut-être un peu mielleux (je l'ai pas vu), marche aux USA, mais peut-être pas partout.

J'ajouterai que - au-delà des sélections - un film qui est considéré comme un gros rafleur de prix (et GONE FISHING en est un) ne gagne pas partout. Oui, ça paraît con comme ça, mais ce court-métrage, qui a une vie des plus bénies, il faut bien le reconnaître, ne gagne "que" 38% des fois.

Bref, petite reflexion du jeudi là-dessus... C'est comme ça qu'il faut se consoler en tout cas, si ça peut permettre d'atténuer un peu l'aura artificielle qu'on se créé autour de certains films (ce qui nourrit toujours un peu de la jalousie et de l'amertume).

- Je relis Rebel Without A Crew de Robert Rodriguez (dédicacé par lui à Cannes 2005 d'ailleurs). C'est assez délirant et plutôt unique en son genre, vu que c'est un récit au jour le jour, et dans le détail, d'un mec qui gravit rapidement les échelons d'Hollywood. Vraiment captivant.

13 novembre 2009

Comment ne pas organiser un festival de courts métrages



NOTE - Un nouveau message à ce sujet, avec beaucoup de conseils, est disponible ici:
Comment organiser un festival de courts-métrages ?


Grand moment hier dans un bar pour une projection de BOB ET JOSEPHINE. On arrive avec Laure et Alex, le mec ouvre l'accès à la salle de projections, on descend.

On est les premiers, donc on s'installe.


Un gars arrive.

Puis deux autres gars.

Et la projection commence... Je me dis: "Hum".

Les premiers films passent (marrants, très décalés). On est six dans la salle. BOB ET JOSEPHINE doit passer en dernier.

Le mec seul finit par se barrer pendant la projection. On est plus que 5 (et là dedans je compte moi et mes deux accompagnateurs hein).

L'avant-dernier film passe: LOIN DE TOUT de Pascal Marc. J'avais capté Pascal dans le bar en haut avant la projo mais... il est jamais descendu. A la fin de ce film là, on est sur le point de passer à BOB ET JOSEPHINE et... les deux derniers mecs se barrent.

On a donc maté le film tous seuls, Laure, Alex, et moi.

C'était extraordinaire. J'ai halluciné qu'il n'y ait pas au moins UN représentant par film. Bref, moment de looooooose sublime, forcément sublime.


Bref, tout ça pour dire que BOB ET JOSEPHINE passe ce week-end au FIFAVA, à Anglet, l'occasion pour moi de dire 2-3 mots sur l'organisation des festivals, vu que je me suis pas mal replongé dans le bain depuis cet été.

A 24 heures de la diffusion de mon film dans ce festival, je ne connais que l'heure du début de la séance.

Je ne connais ni la durée des autres films, ni l'ordre de passage et surtout... je ne sais pas où ça se passe.

C'est ça qui est merveilleux. J'avais signalé ici-même que la projo se déroulait à la Maison pour Tous. Un des organisateurs, qui avait du taper le nom du festival dans Google, me "lache un comz" pour me signaler le vrai lieu de la projection. Je lui réponds donc avec un autre comm' pour lui recommander de le signaler sur le site internet, parce qu'en l'était, c'est pas précisé. Et, au jour d'aujourd'hui, ce n'est toujours pas fait.

Fabuleux, non ?

Vous verriez l'état d'abandon dans lequel se trouvent certains de ces sites... Si LA ROUTE de Cormac McCarthy était un site internet, ce serait celui d'un festival de courts-métrages amateurs. La sélection jamais annoncée, le jury jamais détaillé, le palmarès jamais publié... Et je passe sur les fiches d'inscription et les règlements qui restent en Une bien après la date-limite de sélection.


Au milieu de tout ça, il y a bien évidemment des exceptions. Le Festival CVA est assez exemplaire, pour n'en citer qu'un. Une sélection annoncée rapidement, des réalisateurs prévenus individuellement... Et après l'évenement, le palmarès tout de suite en ligne, doublé d'un mail envoyé aux concurrents. Vraiment du très beau boulot (et je leur ai dit).

Bref voilà... petite diatribe gentille du vendredi fin d'après-midi. Et pour finir, un petit pronostic du palmarès du FIFAVA, basé sur les films que j'ai déjà vu et - tel Dan Mindel - mon flair:

Prix du jury Fiction - Lecture, Stop, On rembobine, etc. de Sarah Wagner
Prix du public(et/ou Prix du jury Jeune) - Wesh de Vivien Loiseau

Avec peut-être une mention pour LE TOUR DE LA MANCHE de Robert Ly, déjà primé à Draguignan.

8 novembre 2009

BOB ET JOSEPHINE reçoit le Prix de la Meilleure fiction au Festival CVA


Bonne nouvelle: BOB ET JOSEPHINE a reçu le Prix de la Meilleure fiction au Festival CVA qui s'est tenu hier aux Pennes-Mirabeau.

Je pouvais pas être là donc mon père (aka "Plonf") m'a gentiment représenté et m'a raconté un peu comment ça s'est passé. Apparemment c'était plutôt cool.

On notera au passage l'efficacité de l'organisation: le palmarès était publié sur le site internet du festival très rapidement après la remise des prix. Voici le reste des gagnants:


Grand Prix CVA 2009 - Entre nous de Edouard Giraudo
Meilleur film de fiction - Bob et Joséphine de Liam Engle
Meilleur film Expression Libre - Les pipelettes de Jöel Sentenac

Meilleur Documentaire - Deux mois plus tard de Michel Guimas
Prix du film minute - Auguste de Jacqueq Roure
Prix Spécial du Jury - L'invu de Bernard Granier
Coup de coeur du jury - Bricolivirus de Armand Romitti
Prix du Public "Charly Costa" - La Retraite de André Brochier

L'histoire se répète d'ailleurs: apparemment B+J a raté le Prix du public a une ou deux voix près, ce qui était déjà le scénario qui s'était déroulé au Festival CVA 2005 pour MINIMUM.

3 novembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Courts dans la Vallée


BOB ET JOSEPHINE a été sélectionné pour participer au festival Courts dans la Vallée, qui va se tenir du 27 au 29 novembre à Prémian dans l'Hérault.

Pour avoir commencé à faire quelques festivals avec B+J, je commence à remarquer des "compétiteurs" récurrents, autrement dit des mecs encore plus rigoureux que moi dans les envois, et dont les films sont bons et donc sélectionnables.

A l'époque de MINIMUM, je croisais fréquemment Chloé Micout (notamment avec SOUS SURVEILLANCE) et les films de Hervé André (surtout NOUVEAU MONDE, mais aussi LA HAIE).

Avec B+J, je vois que WESH de Vivien Loiseau reviens souvent (si quelqu'un qui lit ce message peut me donner le nom de l'acteur principal, ce serait cool. J'ai cherché partout et j'ai pas trouvé - OKAY EDIT: le mec m'a contacté, c'est donc Thibaut Herbet), ainsi que LECTURE, STOP, ON REMBOBINE, ETC... de Sarah Wagner, qui s'annonce comme un juggernaut des victoires (film comique en sourdine, quasi minimaliste, sur le monde du travail... une belle tête de vainqueur)... sans oublier, encore lui, Hervé André avec NOUVEAU MONDE (encore une fois primé à Berry Movies vendredi) et LA HAIE, qui continue à faire le tour des festivals (il concourt lui aussi à Prémian à la fin du mois).

Un petit coucou également à Ludovic Piette, qui était à la fac avec moi, et dont j'ai vu SHAMAC à Draguignan, et qui a un autre film à Courts dans la vallée (ça s'appelle LA CANNETTE MAGIQUE).

Pour revenir à Berry Movies, hé ben c'était très cool. Des mecs accueillants, une bonne organisation, une salle de 220 places pleine... Respect. Comme je le disais, c'est NOUVEAU MONDE qui a gagné le prix du public. B+J, lui, n'était même pas dans les six premiers (sur 12). Dég' ! Là haut sur la photo c'est les organisateurs avec les gagnants.

Bon et sinon, pour les parisiens, demain soir, mercredi 4 novembre, à 21h, rendez-vous au Lou Pascalou pour une soirée courts-métrages !

Soyez-y, ou soyez carrés.

28 octobre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné au Festival CVA


BOB ET JOSEPHINE a été pris pour concourir au Festival CVA qui va se tenir aux Pennes-Mirabeau le samedi 7 novembre, dont l'affiche est visible ci-dessus. La sélection est visible ici.

Bon sinon mercredi 4 novembre (c'est mercredi prochain), y a la soirée de projection des Courts du Lou, au bar Lou Pascalou à Paris, avec MINIMUM et B&J (et d'autres films aussi).

L'organisateur a créé un évenement sur Facebook donc voilà... Ceux qui peuvent, ça me ferait plaisir de vous y voir.

27 octobre 2009

BOB ET JOSEPHINE primé à Draguignan


Alors le mec à gauche de moi sur la photo c'est Patrick Poivey, qui était dans le jury de Dragui Courts (à Draguignan donc), où je suis descendu avec Laure présenter BOB ET JOSEPHINE et qui a gagné le "Prix d'encouragement"... Donc voilà petit instant gloriole avec la voix française de Bruce Willis qui nous a raconté de bonnes anecdotes (Florent Siri qui détourne des répliques de son propre film OTAGE lors de l'enregistrement de la VF, le directeur artistique du doublage du CINQUIEME ELEMENT qui fait un coup de pute à Poivey, etc, etc.).

Petit festival plutôt marrant, avec une sélection incroyablement disparate (un film quasi-pro, une vidéo de promotion de l'écologie [très marrante], un film-collectif de collégiens, etc.). Laure, qui a moins l'habitude de ce genre de manifestations, hallucinait et se demandait comment le jury était censé faire le tri dans tout ça, quelles qualités primer, quoi valoriser, et tout ça.

Au milieu de tout ça, dans la catégorie dite "Dailymotion", cet incroyable clip (alors oui je sais que vous allez tous me dire "Mais on le connaît depuis 4 ans", surtout toi, oui TOI NICOLAS PLAIRE, mais moi je connaissais pas):



Bref donc voilà, c'était très sympa. Sinon: début d'étalonnage du PORTAIL ce soir!

23 octobre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné au FIFAVA

Je viens de voir que BOB ET JOSEPHINE a été sélectionné pour concourir au FIFAVA, autrement dit le Festival International du Film Amateur Vidéo d'Anglet.

Ca fait plaisir comme nouvelle... En plus c'était assez stressant vu que j'ai du scroller dans la liste des films sélectionnés et B&J était le tout dernier de la page (la sélection entière ici).

Ca se passe donc le samedi 14 novembre à partir de 13h30, au Cinéma Oscar, rue des Barthes, à Anglet.

Pendant que j'y suis, dans un peu moins de six heures je prends le train pour un petit week-end à Aix, avec passage au Festival de Draguignan samedi pour présenter - encore lui - B&J.

Et, au passage, une pensée pour les deux Guillaumes, qui ont fini aujourd'hui respectivement leur deuxième et leur premier film.

9 octobre 2009

BOB ET JOSEPHINE diffusé à la soirée Les Courts du Lou


L'assoce Le Film Pur organise chaque premier mercredi du mois au bar parisien Lou Pascalou une soirée de courts-métrages, Les Courts du Lou.

BOB ET JOSEPHINE, ainsi que, peut-être, MINIMUM OVERDRIVE et quelques-unes de mes fausses pubs, seront diffusés le mercredi 4 novembre. Ca commence à 21h si je ne m'abuse (à vérifier).

Ca se passe donc 14, rue des Panoyaux, dans le XXe, métro "Ménilmuche". Bob t'as intérêt à être là.

6 octobre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Draguignan


BOB ET JOSEPHINE a été sélectionné pour concourir à Cours Dragui Court, le festival du court-métrage de Draguignan.

Il sera diffusé dans la catégorie Amateur le samedi 24 octobre à partir de 13h30 au Théâtre Communautaire de Draguignan.

Je vais essayer de voir si je peux faire le déplacement, d'autant plus que j'ai l'anniv' d'une des mes meilleures amies à Aix ce week-end là, donc ce serait une bonne occasion...

30 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné au Berry Movies 2009


C'est cool pour BOB ET JOSEPHINE qui commence bien sa petite vie en festivals.

J'ai appris hier qu'il était sélectionné au Berry Movies 2009. Il s'agit d'une soirée de projection avec un vote du public.

Ca se passe à La Chatre, dans l'Indre, et c'est le vendredi 30 octobre, au cinéma Lux, à partir de 20h30. Y aura un pot pour les réals à 18h30 donc avec Bob on se disait que ça pourrait être sympa d'y aller... voilà voilà.

29 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Brest

BOB ET JOSEPHINE a été sélectionné au Festival Intergalactique de l'Image Alternative.

Ca se tient à Brest du 12 au 17 octobre. B&J va être montré lundi 12 octobre à 22h30 à l'Espace Léo Ferré (rue du Quercy).


Les autres films présentés à la même séance:

L'ENVELOPPE JAUNE par "Camera etc..." - 9 minutes
Paul était l’homme idéal d’Anna. Il s’est dégonflé...

JANGADAS de Tony Servain - 44 minutes (en présence du réalisateur)
Tel un songe, à travers l’évocation d’une pratique de pêche artisanale et traditionnelle dans la région du Nordeste au Brésil, Jangadas porte un regard et une réflexion sur des mécanismes d’autodestruction et d’uniformisation de la société contemporaine.

28 septembre 2009

BOB ET JOSEPHINE diffusé à la Cantada


BOB ET JOSEPHINE va être diffusé le jeudi 12 novembre au bar La Cantada à Paris.

Ils avaient déjà diffusé MINIMUM il y a trois ans, et là c'est cool qu'ils aient accepté B&J. Bob, tu vas avoir droit à ton quart d'heure (ou plutôt ton douzième d'heure) de gloriole.

Les autres films:
PARASITE TRANSFERT de Sandy Depretz (3mn)
LES COURSES de Niels Adde (15mn)
TERRE PROMISE de Rémi Bellmunt (8mn)
RACE DE PAPIER de Yane (9mn)
PLAYFIGHTER de François Descraques (3mn)
LOIN DE TOUT de Pascal Marc (15mn)

Ca se passe donc le jeudi 12 novembre, à la Cantada - 13, rue Moret dans le XIe à Paris - métro Couronnes/Ménilmontant.

24 septembre 2009

Le cinéma c'est un réseau





Vidéo tellement vraie postée par l'ami John August sur son blog. Où comment les films d'horreur/de genre se débrouillent toujours pour que les téléphones portables n'aient plus de réseau/de batterie/soit volés.

On remarque un peu d'ironie dans certaines manières d'exploiter le truc, mais dans le gros des extraits c'est quand même sur-basique et sur-convenu.

Dans mon script de APEX j'avais justement essayé de déjouer ça, en jouant sur l'attente - logique - que nos héros n'auraient pas de réseau en pleine garrigue.



FRÉDÉRIC
Chloé calme, calme… Calme-toi, respire là…

BEN

Fred tu vois quelque chose là ? Ils sont
encore là ? Regarde là-bas là…

FRÉDÉRIC

Chépas non… Je vois rien.

BEN (au sujet du portable)
T’arrive à capter ?

Fred regarde son portable, le surélève légèrement. DEUX BARRES apparaissent.


FRÉDÉRIC
C’est bon ouais… Ca sonne.


Toujours en parlant de John August, il a justement répondu à une question que je lui ai envoyée hier sur son blog.
La question: Peut-on inclure une liste de personnages au début d'un scénario ?


Sa réponse: elle est lisible ici, pour ceux que ça intéresse.

22 septembre 2009

Dans l'attente



Ah ça ferait un beau titre de film français ça hein! Bon bref.

- Jacques Audiard dans le magazine UGC Illimité:

"Quand j'ai regarde l'éventail des acteurs français, j'ai eu comme un trou noir: c'était encore et toujours les mêmes têtes d'affiche, les mêmes "valeurs sûres". Et, lorsque je me suis mis à imaginer ce que pourrait être mon prochain film, le champ était tellement limité que je ne voyais absolument personne sur les épaules de qui faire reposer une histoire".

Ô que c'est vrai, et incroyable comment je ressens la même chose en ce moment en scannant les visages des acteurs célèbres français, même si ce n'est que pour des rôles théoriques. J'ai l'impression de ne voir et ne ressentir que toujours la même "énergie", ce côté un peu bourrin/cash, Cornillac/Lellouche/Magimel/Cassel. Et chez les un peu plus jeunes, tous avec la même tête (littéralement), des bruns un peu mal rasés, yeux de braise, avec des touffes de cheveux sur la tête.
J'avais rencontré le même problème lorsqu'il s'était agi (ma conjuguaison préférée) de caster le père du PORTAIL: j'avais l'impression de voir toujours les mêmes, tous dans le même mood, aucun ou presque ne dégageant quelque chose de doux, d'apaisé, d'intime. C'était étrange. Bon faut dire aussi que je m'y étais pris au dernier moment donc bon...


- Pour réussir dans le cinéma, je conseillerai au gens: de la motivation / voir des films / écrire... et savoir attendre des putains de coup de fil.
J'ai l'impression de vivre dans un monde où PERSONNE. NE RAPPELLE. JAMAIS. Jamais. C'est simple. Les gens tu leur laisse des messages où leur envoie des mails, et en gros c'est parti, t'attends. Des fois pour toujours. C'est super chaud.


- J'ai pas mal d'écriture à faire en ce moment donc c'est cool. Le problème, comme beaucoup de gens de ma génération, c'est que j'ai un attention span de 30 secondes. Internet, le machin, le téléphone, et ces putains d'onglets que j'ouvre en pagaille pour tout regarder et rien oublier de ce que je voulais consulter. Bref donc autrement dit pour se concentrer et vraiment se poser et ECRIRE, il faut de la discipline.

J'ai trouvé un truc génial qui s'appelle Temptation Blocker, un petit logiciel où tu coche les programmes de ton ordi que tu veux bloquer, tu donnes une limite de temps, et hop: bloqués. C'est téléchargeable ici. En fait c'est une version un peu améliorée du système de chronomètre que j'avais utilisé en écrivant mon premier long: je me fixais une durée mini de 2 heures/jour et je lançais le chrono lorsque je me mettais à taper, et je le stoppais dès que je m'arrêtai. Donc les deux heures étaient étalées sur la journée mais voilà... J'ai vu que Don Roos avait un système similaire.

- J'ai enfin vu DISTRICT 9. D'habitude on entend parler de films de science-fiction qui cachent un sous-texte métaphorique. Ici, c'est le contraire: c'est un pur vrai film de SF/geek déguisé en film métaphorique. En tout cas ça commence violemment comme ça avant de partir dans un délire assez inattendu du coup.

- J'ai rematé LA PASSION DU CHRIST l'autre jour que j'avais pas vu depuis le ciné. Ca reste quand même une curiosité ce film... Ce qui m'a fait plaisir c'était de mater un film sans connaître la tronche de TOUT LE MONDE dedans (on en reviens à ce que je disais au début... et d'ailleurs ce que j'ai ressenti devant DISTRICT 9 aussi). Bon ensuite y a un côté violemment caricatural assez fatiguant.
Du coup je me suis mis à penser (ouais!): un personnage c'est

1. une gueule
2. des actions
3. des dialogues.

Or, dans le film de Gibson, certains des méchants, je pense notamment aux mecs qui fouettent le Christ avec des putains de griffes là, sont en gros des persos où chacun des trois éléments sont alignés. Je m'explique:
1. ils ont des gueules d'enculés
2. ils font des gestes d'enculés (fouetter le Christ!)
3. ils disent des phrases d'enculés.

Ca m'a fait penser à ce que j'avais entendu récemment dans la bouche d'un mec que j'aime bien, Billy Ray, au sujet des mauvais scénarios qu'il avait pu lire au cours de sa vie: il s'étonnait du nombre de scripts où il n'y avait pas de sous-texte. Autrement dit: où les personnages, en gros, disaient ce qu'ils pensent.
Il schématise à fond, bien évidemment, mais je trouve ça assez bien vu. Et je me dis que si, sur chaque personnage qu'on crée/caste, on veille à ne pas totalement aligner les trois élements (gueule/action/paroles), on peut s'en sortir pas mal. Ca aurait été tellement bien que les bourreaux de LA PASSION DU CHRIST ait des gueules de gentil. Encore une fois j'exagère, mais bon voilà... et c'est un peu (là aussi on y reviens) ce que j'avais voulu faire avec le père dans LE PORTAIL.

- En parlant du PORTAIL, il est PRESQUE fini, mais vraiment! Vraiment. Il est presque fini.
Je vais descendre au Festival Tous Courts à Aix du 29 novembre au 5 décembre d'ailleurs. Si LE PORTAIL est pris, tant mieux, sinon j'essaierai quand même de le vendre au Marché du film.

- Comment ça se fait que les titres de films étrangers sont presque souvent traduits, et les noms d'albums ou de chansons jamais ?

- Intéressant aussi comment, sur la couverture d'un roman, on peut mettre la photo de l'auteur. Mais vous avez déjà vu ça sur une affiche de film ? (sauf l'affiche "teaser" du DESTIN, ça compte pas ça)

2 septembre 2009

Carnet de voyages

- Retour "définitif" dans cette triste ville qu'est Paris après un été sympa de pérégrinations à droite, à gauche. Dole vite fait en juillet, Libourne pour le mariage d'une cousine à Laure (il pleuvait: ça vous apprendra à TOUS vouloir TOUJOURS faire vos mariages l'été), puis le gros morceau: L.A. pendant trois semaines.
- On est restés 99% du temps chez mon cousin Paul à Manhattan Beach, autrement dit à... quoi? Deux minutes de la plage ? Du coup, tous les jours ou presque un petit saut dans les vagues bien sympathique, même si l'eau était quand même bizarrement froide pour un mois d'août. En tout cas ce petit séjour était d'autant plus cool que je pouvais tout redécouvrir sous les yeux de Laure, qui y faisait son premier voyage. La culture, les gens, la bouffe. Société de malades mentaux, mélange totalement disparates de trucs géniaux et d'aberrations. De la même manière que j'aimerai fusionner en deux tours de mains le meilleur du ciné français et U.S. (i.e. des histoires à échelle humaine mais sans image grise, et avec une explosion), j'aimerai prendre le meilleur de chaque pays et me créer, démiurge-style, un monde idéal (ou, en gros, y aurait des refills à volonté des boissons mais où le service serait compris dans la note... bim [ultra-simplification]).
- Là-bas je me suis acheté trois nouvelles paires de shoes bien sympa. Rien de fluo comme l'an dernier, mais 2-3 trucs pas mal pour les amateurs. D'ailleurs c'est délirant de comparer les Foot Lockers des Etats-Unis, des Halles et d'Aix. Aux USA, un max de shoes de basket super classes, un bon choix bien vaste. Aux Halles, terre de racailles, pas mal de choix aussi mais à des prix absolument prohibitifs. Et à celui d'Aix: quasiment aucune chaussure montante. C'est la terre du pantacourt là-bas, et j'ai quasiment rien vu d'autre que des petites baskets limite type ballerine, des Puma quoi. Tuez moi tout de suite.
- Ne prenez pas KLM. Je voulais accumuler des miles et la compagnie est pas géniale-géniale. On était dans un 747 de l'ancien temps avec les écrans collectifs. Ceci dit, ça m'a pas empêché de remater STAR TREK en entier. J'avais l'impression de voir un court-métrage. Bref, après vérification de la porte opposée, on a pu rentrer chez nous.
- Pour finir l'été, un petit séjour à Aix-Marseille, sans doute mon meilleur depuis mon départ. Anniversaire de ma mère, petit tour en kayak dans la mer, j'ai pas d'idée de troisième phrase qui finisse en "mer". Thierry "Ramouin" était là aussi, de passage de Montpellier, et on a bien déliré ensemble "comme au temps jadis". Y avait mon ancien prof de ciné Max, avec sa chemise "avec plus de trous que de chemise", comme dit Chris. C'était génial.
- Retour à la maison donc... Et retour au boulot. Deux projets d'écriture: un collectif comique, et un "sérieux" que j'écris seul. Sur le premier on avance bien, sur le deuxième c'est plus du travail de longue haleine, de précision, et ça semble bien parti. J'ai hâte.
- J'attends des nouvelles des débuts en festivals de BOB ET JOSEPHINE. Vite!
- Si vous tapez "C'est la lose" dans Google, vous obtenez 1420 réponses. Tapez "C'est la loose", avec la faute donc, vous en obtenez 16500.

19 juillet 2009

De Dole et d'autre


- Bon je suis super content des retours sur BOB ET JOSEPHINE qui a été bien diffusé, bien blogué, et qui semble bien plaire à ceux qui l'ont vu. Je vais essayer de lui donner une petite vie sympa en festivals. On va voir ce que ça va donner. Je pense être bien placé pour les rencontres "Schizophrénie et Cinéma".
- Ci-dessus, moi à Dole avec Massinissa Hocine, réalisateur d'un court-métrage intitulé ORIGINAIRE, inabouti mais prometteur, et qui m'a expliqué ce qu'était un Kabyle. Hé ouais parce que je savais pas vraiment.
La Séance Découverte s'est bien passée, LE PORTAIL a été montré un peu à l'arrache mais semble avoir été bien reçu malgré qu'il était pas entièrement terminé. J'aurai bien aimé avoir des retours plus en profondeur mais bon c'est un peu chaud autour d'un verre de Banga d'aller gratter l'opinion des gens... Par contre le petit débat après la projo était bien sympa.
- La post-prod continue d'avancer à petit pas. On espère l'avoir étalonné définitivement pour la fin du mois, mais c'est pas encore gagné. En tout cas, projo sans doute à la rentrée, avec tout le monde. J'ai vraiment hâte de le montrer maintenant...
- On va voir ce que ça donne niveau festivals après ça... Je suis dans un mélange d'assurance et de violente interrogation. Le film n'est-il pas trop "entre deux" ? (ce qui serait un compliment à mes yeux, ceci dit)
- Départ destination L.A. le 3 août. Ho ho.

9 juillet 2009

Bob et Joséphine / un film de Liam Engle


Vous excuserez le titre du message super cash, c'est pour le référencement.

Voici donc BOB ET JOSEPHINE, un petit film de 4 minutes et quelques tourné rapidement avec mon pote Bob (et aussi Joséphine). Je préviens: c'est du totalement à l'arrache.


Bob et Joséphine from Liam Engle on Vimeo.



27 juin 2009

Encore un article sur Dole

L'article dans la Voix du Jura est paru l'autre jour, soi-disant, et maintenant je trouve ça sur le site du Progrès:

A noter aussi la participation de Liam Engle, parrain de la séance qui présentera son nouveau court-métrage « Portail » et présidera le Jury Découverte, composé de collégiens et de lycéens.
La question est de savoir: que va-t-on montrer niveau finition ? Ca risque d'être chaud papa de chez chaud papa.

Pendant que j'y suis, j'ai reçu ça de la part d'un acheteur de courts, au sujet de MINIMUM:

Votre film est efficace connaissant le peu de moyen financier que vous avez du avoir et assez original dans le monde du court métrage français (étant à la commission Unifrance du court et en en voyant une dizaine tous les 15 jours...).

Bon, il l'achète pas pour autant, mais j'ai trouvé qu'une réponse perso ça faisait plaisir. Du coup, ce gars est désormais sur la liste blanche des gens que je soutiendrai pour le restant de ma vie.

24 juin 2009

Les choses avancent

Les choses avancent petit à petit. On a théoriquement un auditorium sympa pour mixer, sans doute la semaine prochaine... Le film continue son "petit bonhomme de chemin" au gré des commissions, des plénières, etc., en espérant avoir des retours sympas prochainement... Je commence à réflechir au making-of, comment l'organiser (un gros truc ou plein de petits "modules" ?)... Et Elsa nous a accordé une super interview qu'on mettra, je l'espère, sur le DVD.

Bref donc voilà. Sinon j'ai vu ça sur le blog de John August, où il cite la scénariste Robin Swicord, au sujet des notes stupides que des execs peuvent faire sur un scénario:

You have to remember that as the screenwriter, you’re the only person in the room who has actually seen the movie. You’ve seen the locations in your head. You’ve heard the music. So everyone else is trying to catch up with you, and you need to help them.

Vu que je suis en mode écriture là (dans quelques années je relirai ce blog et je serai catastrophé des expressions typiquement "2008" que j'utilise...), c'est assez utile.

Et puis sinon hier soir j'ai vu WHO'S THAT KNOCKING AT MY DOOR, qui ressemble à une parodie expérimentale de Scorsese par un mec d'aujourd'hui équipé d'une caméra super 8. "Trippant".

22 juin 2009

Le programme du festival de Dole


Ca n'arrête pas. J'ai reçu ce matin le programme du festival de Dole et voici la page consacrée à la séance découverte et au PORTAIL. Tu cliques dessus et ça s'agrandit.
C'est fabuleux qu'ils aient mis une majuscule à "Portail"... Je sens que ça ça va être mon gros cheval de bataille sur l'année qui viens.

Un article à l'occasion de Dole


On est en train de rusher pour finir LE PORTAIL à temps pour le festival de Dole, qui a d'ailleurs je crois déjà commencé, et où le film doit être montré le 5 juillet. Il nous reste plus qu'à truquer un plan, mixer et étalonner tout ça... et on sera bon. Enfin, j'espère. Bref, c'est un peu la course contre la montre. Heureusement, je m'occupe en fignolant BOB ET JOSEPHINE en attendant...

Bref, voici un petit article sur moi qui doit être publié dans La Voix du Jura le jeudi 2 juillet il me semble. J'ai déjà repéré un ou deux passages qui vont faire HURLER certains "potes".

Talents d’hier et talents de demain : zoom sur la séance Découverte du festival qui a récompensé le jeune réalisateur Liam Engle, parrain de la séance 2009

Le 5 juillet, le public pourra découvrir quatre films réalisés par de jeunes talents, présentés et soumis à un Jury formés de lycéens et collégiens lors de la séance Découverte. Liam Engle, jeune réalisateur vainqueur de la séance Découverte 2008 avec son court-métrage Minimum Overdrive, parrainera cette séance et sera le Président du Jury, qui remettra un prix au film vainqueur.

Enthousiaste à l’idée de cette collaboration, il pense que « confronter différents point de vues » est un aspect important de sa rencontre avec le Jury. Son nouveau court-métrage Le Portail, qui sera projeté à l’issue de la soirée, propose un univers fantastique « calme, intime et délicat » souligne Liam. Il attend de ce film, qui met en scène la relation entre une mère et son fils, qu’il « fédère un public large et familial ».

La réalisation de court-métrages permet d’aborder et de tester différents genres. Il explique que « le réalisateur touche à tous les aspects du cinéma», et que « c’est un métier avec plein de facettes, et qui n’est jamais ennuyeux ». Liam déclare que « le voyage compte autant que la destination, l’important étant le plaisir pris dans la démarche ». Il revient avec plaisir à Dole, ville « pro-culturelle ». Sa venue promet des rencontres conviviales et des discussions intéressantes.

Emeline Creuze

9 juin 2009

The Wire


J'avais parlé ici-même des trucs de mise en scène dans les films qui paraissent normaux ou "acceptables" aujourd'hui, mais qui sont condamnés à devenir ridicule dans vingt ans.
L'autre jour (enfin, y a un mois quoi) quand on matait la - à l'époque - trilogie TERMINATOR avec Benjamin et Bob, on est arrivés à la scène suivante du SOULEVEMENT DES MACHINES. Regardez ce qui se passe à 6:07.
J'avais fait une remarque sur l'aspect câblé du saut du T-X et je m'étais pris une bonne vieille volée de bois vert genre "On s'en branle!", "C'est très bien!", "Ca tue!", "Commandons plutôt des pizzas!", etc.
Je me souviens être rentré en moi-même dans les quelques minutes qui avaient suivi le "clash" et m'être demandé où est-ce que ça clochait. Est-ce vraiment le plan qui cloche ? Ou bien moi ? Ou bien EUX ?
Bon j'ai réfléchi et je pense que c'est le plan et eux qui clochent.
Le début du plan est très bien, on arrive à croire au saut. C'est simplement à la toute fin, avant la coupe, qu'on sent que la meuf "flotte" légèrement est n'est pas réellement tirée par l'attraction terrestre, mais qu'y a bien une force, centrée dans le milieu de son dos, qui la fait planer légèrement pendant quelques trames.

Et là... tout l'effet est niqué.
Les mecs des SFX dans les making-ofs le disent souvent: c'est les petits détails qui vendent l'effet, et pas le GROS truc qui est au milieu du cadre. Ici, malgré l'effort louable de faire une cascade en un seul plan et tout (le saut est d'ailleurs très bien), le fait qu'on sente le câble sur la fin gache tout.
Alors Benj et Bob ont pas êté gênés. Mais pourtant eux et moi ont vécu sur la même Terre depuis un quart de siècle... on a constaté les mêmes lois de la physique... et pourtant ce câble ne les gênait pas.

J'ai envie de dire: sans doute qu'il les gêne aussi peu que les sales rétro-projections des films des années 50 qu'un film comme OSS 117 parodie.
Tout ça pour parler de notre degré de tolérance par rapport aux effets, qu'ils soient spéciaux ou de style.
J'ai pris les effets de câblage ici mais j'aurai pu prendre les personnages virtuels mal fait ou les incrusts sur fond vert inutiles. Je parle des trucs que les mecs nous font bouffer en pensant qu'on ne les remarque pas ou, pire, qu'on est censés trouver cool.

Moi, désolé, mais l'effet du T-X je le trouve raté. Et on sait TOUS qu'il aurait pu être mieux. Pour "preuve", si ça se trouve, TERMINATOR 3 est sans doute rempli d'autres effets de câblages absolument indétectables. Mais les SFX d'un film ne vaudront jamais mieux que le pire plan qui les compose.

En fait j'ai pensé à tout ça en voyant la bande-annonce horrible de BLOOD - THE LAST VAMPIRE... qui est truffé de ce genre de plans absolument bidons et ridicules, ou t'as l'impression que la nana gravite légèrement au-dessus du sol... que ses exploits ne viennent pas de ces jambes mais d'un vieux harnais pourri qu'elle a dans le dos. Je déteste une partie du ciné HK pour ça.
Un effet réussi, par contre, se trouve dans IRON MAN. Ils en parlent dans le making-of d'ailleurs. Pour les scènes où Stark s'entraîne avec ses bottes à réaction, ils ont voulu à tout prix éviter cet effet de câblage foireux, et ont tout fait pour pas que le centre de gravité de Downey soit dans son dos, mais quelque part entre ses jambes, comme nous, les vrais gens.

Du coup, ils ont câblé ses BOTTES! L'acteur est debout dans des shoes reliées par des fils à une espèce de cintre géant suspendu au-dessus de lui. Résultat: un effet super crédible, ou on a vraiment l'impression qu'il lévite par en dessous.
Voilà ce qu'un bon effet spécial, physique ou virtuel (en l'occurence, les deux mélangés) peut réussir. Et dans vingt ans, James Engle se marrera lorsque son paternel essaiera de lui montrer le T-X, mais ne trouvera rien à redire à IRON MAN.

J'ai dit!

8 juin 2009

J'ai monté le son


On a terminé hier le montage son du PORTAIL chez Mikaël à Meduson. C'était donc ma première vraie expérience de travail sonore sur un de mes films et, même si - intellectuellement - je le savais, on est toujours sidéré de se rendre compte le nombre de choses qu'on peut améliorer et rattraper grâce aux effets. Y a toute une scène dans les bois qui prend un sens nouveau grâce aux bruitages qu'on a mis et comment on va les mixer... donc ça fait plaisir.
Je suis retourné voir TERMINATOR RENAISSANCE dans la foulée et j'ai passé 1h48 à juste écouter le son...
On devrait attaquer le mixage le 15 juin, et peut-être dans l'antre du mal, la FEMIS.
Donc tout avance bien et, sauf accident de parcours, les choses devraient se goupiller correctement pour Dole le 5 juillet.
Pendant que j'y suis, rien à voir, pour ceux qui veulent aller voir un documentaire paranormal assez étonnant et sincèrement troublant, rendez-vous à la SACD, rue Ballu à Paris, mercredi 10 à 20h, pour la projo de SUR LES TRACES DES METEMPSYCHOTIQUES de mon pote Loïc Nicoloff. J'y serai peut-être bien...

4 juin 2009

SURRENDER de Guillaume Pierret


J'avais parlé il y a quelques jours de SURRENDER de Guillaume Pierret, que j'avais découvert un peu par hasard au Short Film Corner.

Bon, malheureusement, le film - une course-poursuite bien bourrine - n'est plus en ligne, sans doute parce que
Guillaume a réussi à vendre son film à Cannes justement.
Par contre un teaser est toujours dispo ici-même. Le film est vraiment une démo de cascades, mais c'est vraiment bien filmé et "péchu" (j'aime pas ce mot). A voir.

3 juin 2009

Le parrain


Dole m'a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser en me demandant d'être le parrain de la "Séance découverte" du festival qu'ils organisent.

Le Festival du film de jeunesse se tient donc du 26 juin au 15 juillet et toutes les infos sont disponibles ici.

La Séance découverte, elle, a lieu le 5 juillet à partir de 20h30 et réunira les films suivants:

Mémoire Suivante, de Jean-Sébastien Bernard 2008, 36 min
Connexions, de Fabien Campaner 2009, 15 min
Fix’Her, de Justine Loisel, Oriane Masson, Laëtitia Plé, Laure-Anne Saudon, Arthur Colin, Lucas Mahiet, Patrice Gainet et Thibaut Servant 2008, 5 min
Originaire, de Massinissa Hocine 2009, 7 min

Ce sera donc à moi et à un jury composé de collégiens et de lycéens d'attribuer un prix... L'an dernier, c'est MINIMUM qui avait gagné hihi.

Et à l'issue du truc, on projettera pour la première fois mon court LE PORTAIL... Ca risque d'être cool.

26 mai 2009

Musique... Mixage... Etalonnage...

Les choses avancent peu à peu sur LE PORTAIL.

Comme je disais, on a enregistré la B.O. dimanche. Trois violons, un violoncelle, et un piano... et moi assis dans mon petit fauteuil à savourer tout ça, à moitié enchanté, à moitié stressé (surtout que j'ai pas du tout le vocabulaire musical donc je devais faire passer ce que je cherchais avec un max de comparaisons hasardeuses).

On va mixer la zik là dans les jours qui viennent avant un mixage final qui devait avoir lieu en fin de semaine mais serait apparemment repoussé.

Sinon on a trouvé un plan pour un étalonnage peut-être à l'oeil. Et ça ça fait plaisir...


Bref donc tout avance bien et y a pas de raisons, a priori, que le film ne soit pas prêt en temps et en heure pour être montré à Dole le 5 juillet.

25 mai 2009

Jeu de mots sur "Cannes"


La vue ci-dessus, c'est celle qu'on a depuis la terrasse de chez UGC. Bon, je voulais mettre une photo de moi en "winner" mais j'en ai avais pas, et je me suis dit que ça devait suffire.
J'ai passé cinq jours à Cannes la semaine dernière donc. Logés à huit dans un appart qui a sollicité mes sens comme jamais: visuellement un capharnaüm, auditivement une putain d'usine à gaz (vous entendriez le Guardian of Forever ronfler... et Black Bird n'en parlons pas), olfactivement, la petite étable des poneys. Mais c'était super fun.
Un mélange de films, pour la plupart mouaif (sauf le Audiard, le Cavalier et le Mia Hansen-Love, sur Humbert Balsan, très réussi dans sa première partie), mais surtout de fête et de contacts, notamment grâce à Guillaume et Thibault de chez UGC... Autrement dit c'était la teuf, mais la teuf productive. Notamment sur la bonne vieille terrasse sus-mentionnée.
J'ai vu Jean-Phi et Vlad aussi, même si trop peu à mon goût... Enfin de toute façon les "J'ai vu" je pourrai en faire une liste longue comme le bras, entre les connus (James Gray que j'ai enfin cuisiné sur la fin de TWO LOVERS), les moins connus et puis bah les potes de tous horizons cinématographiques: les anciennes camarades de fac qui sortent désormais avec des grands théoriciens du ciné français, les potes de potes qui bossent pour Orange, les foruméens, les potes de foruméens, etc, etc.
Chaque année j'ai peur que Cannes soit mon dernier d'une longue série ininterrompue (j'en ai pas raté un depuis... 1995 [bon oui y a des années où je suis venu qu'une journée hein]). Mais je me rends compte à quel point c'est indispensable, non seulement pour le plaisir que ça procure, mais aussi pour les contacts. En gros, il faut PAS rater Cannes, surtout à mesure qu'on progresse petit à petit dans le monde du ciné.
Lorsque Guillaume m'a invité à l'apéro du SPI, je me suis rendu compte qu'il y avait quelques personnes que je connaissais réellement. Pas des potes, mais des gens avec qui je pouvais parler, qui m'ont reconnu, et devant qui j'avais pas l'impression d'être un serf. Et tout ça s'est fait naturellement, au fil des années... Ca fait plaisir.
J'ajouterai un mot sur le Short Film Corner, où j'espère que LE PORTAIL sera inscrit l'an prochain. Je m'y suis maté quelque films vite fait: FINIS TERRAE de Gerry du Forum (trip tarkovskio-herzogien assez ambitieux mais un peu abscons pour moi), PARIS BY NIGHT OF THE LIVING DEAD, un court d'horreur comique passé apparemment à Gerardmer avec quelques bons moments de débilité dedans, des bouts de LA PISCINE de Fabrice Chanut, court (ou, à l'époque, moyen) sur lequel on avait bossé avec Clément et Dan en... 2004 (!), l'un à la régie, l'autre à la prise de son (je me souviens qu'à un moment avec Clément on s'était eclipsés du tournage pour faire éclater une pastèque par terre)... et surtout SURRENDER, de Guillaume Pierret, une pure merveille de bourrinisme amateur au niveau de l'action... A voir.
Bon, retour à la réalité, donc. On a enregistré la B.O. du PORTAIL hier... Aux commandes, Les Fragments de la Nuit, une formation classique menée par Michel Vilar et Ombeline Chardes. On a fait ça un peu vite à mon goût, mais ça devrait aller (forcément, c'est toujours difficile de se déshabituer de ses ziks temporaires). Le mixage devrait commencer dans les jours qui viennent... on sera donc dans les temps pour dévoiler le court fin juin-début juillet. "Groovy".

24 avril 2009

Facebook, "le site qui sert à rien"


J'ai l'impression que depuis quelques mois y a un cap qui est passé dans l'intégration de Facebook dans nos vies. Il y avait d'abord la phase découverte avec les quelques pionniers chez tes amis qui t'encouragent à t'inscrire et toi qui rebiffe (je me souviens de Marlène sur le Forum... de Olympe...).
Ensuite la phase où tu t'inscrit, puis où tu te lâche à mesure que tu découvre les fonctionnalités... et puis après bah le moment où ça devient la routine, un truc intégré comme ça dans ta vie, un outil sympa de plus.
Et maintenant y a une nouvelle étape: celle du rejet. Mon pote Alex par exemple, qui a commencé par créer deux comptes en rab (un pour son alter ego, l'autre pour son chien), qui après a enlevé tous ses amis à l'exception de 2-3 filles, et qui ensuite a accédé à la raison et a re-récupéré ses amis "essentiels". Mais il était à deux doigts de se barrer, comme certains de ses potes poseurs.
Souvent, on entend dire: "Facebook, ça sert à rien". Ce qui est pas faux. Ca sert à rien de particulier... donc ça sert à tout. En fait, c'est une espèce d'annuaire de gens de ta génération. Un repertoire... et un simili-mail pour les joindre.
Donc oui, ça sert à rien de particulier, mais c'est ça qui est bon.
Je lisais un article sur Slate récemment qui rejoignais une reflexion que je me faisais sur les analogies téléphone portable/Facebook. Au début y a le phénomène élitiste. "Aaah il a un téléphone portable, il se la joue". Après, ça rentre dans les moeurs. "Tout le monde" fini par en avoir un. C'est digéré. Ca rentre dans les codes sociaux, les habitudes. Et de là naîssent les phénomènes marginaux de rejet.
Des mecs comme Tiny Tears, par exemple qui refusent d'avoir un portable. Ils sont comme ceux qui refusent systématiquement Facebook (ou, pire, s'inscrivent en douce sous un faux pseudo). Ils veulent se définir PAR RAPPORT à Facebook. "J'ai pas de Facebook/portable, ça dit quelque chose sur moi".
Bref j'en reviens à l'utilité cachée du site. C'est un annuaire... C'est une manière de trouver les gens et de les contacter DIRECTEMENT. Et ça, désolé, mais c'est quand même sympathique. J'ai trouvé mon actrice via Facebook. En passant par son agent, j'aurai mis quinze ans et si ça se trouve j'aurai même pas eu de réponse. Mon chef-opérateur m'a contacté spontanément via Facebook. J'ai recoupé des liens entre les gens avec qui je voulais bosser via Facebook.
Désolé, je veux pas faire le vieux "Starbucks a changé ma vie", mais bon c'est quand même un site plutôt merveilleux sur le plan des opportunités. Après y a forcément des vices cachés... mais c'est à toi de choisir ce que tu met sur ta page et ce que tu publie dessus.
J'ajouterai au passage qu'y en a marre des gens, surtout des ACTEURS, qui mettent leur profil en inaccessible. Votre page, c'est votre promotion. On veut pouvoir voir vos photos. Savoir si on veut bosser avec vous. Bref, vous êtes des ânes.

18 avril 2009

Ce qui me promeut

Combien de fois ai-je rencontré des mecs qui, après avoir fini leur film, ne l'ont quasiment pas montré ?

C'est un truc que j'ai jamais compris. Y a pas mal de gars comme ça. Le film est fini, et bim, sa diffusion aussi (alors qu'elle n'a même pas encore commencé).

Moi, on m'a souvent "reproché" d'être dans l'extrême inverse. A savoir de faire un max d'efforts pour diffuser mes films. Là maintenant que LE PORTAIL en est à la post-prod, c'est déjà l'heure de commencer à réflechir à ses futures diffusions.

Y aura les chaînes de télé chez qui on va tenter de le vendre... le futur DVD évidemment... et puis bah les festivals.

J'en ai déjà parlé à Elsa, la stagiaire de AS&M qui va s'occuper des envois: "Je vais être sur ton dos, et j'ai une liste comme ça de festivals à qui envoyer le film", je lui ai dit.

Je suis tombé là sur une interview que je trouve absolument captivante réalisée par Chris Jones, le gros gourou de la réalisation de films fauchés, où il rencontre Alex Fazeli, le réal d'un court sur la CIA nommé IN THE DARK. Fazeli parle de son expérience d'inscriptions et d'envois dans les festivals, ainsi que ses premiers retours sur la diffusion proprement dite, comment gérer un festival, savoir quoi y faire, les risques, les trucs à éviter, les bons conseils.

L'interview vidéo dure 20 minutes et elle est ici

Dans l'interview, il dit un truc très juste: c'est qu'un réal c'est constamment un mec qui doit vendre. Tu vends ton scénar à des gens. Tu vends tes choix d'acteurs au prod. Tu vends ton projet à des chaînes. Et puis à la fin tu vends ton film aux festivals... et surtout au public.

Donc être à fond là dedans me semble super important... et pas que pour l'ego et la gloriole, même s'il y a de ça, forcément (disons que c'est une bonne incitation à s'y mettre), mais vraiment pour la diffusion de ton film, et son futur succès... et le tien. Parce qu'un film qui n'est pas vu... ça n'existe pas.

14 avril 2009

MINIMUM OVERDRIVE sur No Life


Jamais enterré ce film... MINIMUM OVERDRIVE passe ce mois-ci sur No Life dans le cadre de l'émission Format Court, avec en prime une petite interview de moi.
Les diffusions ont commencé dimanche soir et se poursuivent de çi de là... Aujourd'hui, l'émission passe à 15h, par exemple.
Je vais tâcher de mettre en ligne l'interview, pour ceux que ça intéresse (j'y ai d'ailleurs gentiment pimpé LE PORTAIL).
mise à jour
Claire, une des foruméennes du forum Elsa Lunghini a gentiment mis en ligne la mini-interview. La voici.

9 avril 2009

Premier montage



A la fois triste et sublime, cette photo...

Bon hier avec Dan on a fini un premier montage du film. Pré-mixé de manière plutôt violente, sans générique de fin, avec quelques musiques temporaires, des plans inachevés... Mais on a testé le diamant brut sur des gens et ça semblait bien fonctionner. On a eu des remarques assez précises et isolées, ce qui est assez rassurant. On nous a pas signalé d'énorme problème structurel, de truc complètement foireux ou autre...

Du coup le lendemain (à savoir hier, mercredi), on a fignolé le montage avec Dan, corrigé des trucs, et sorti une version basse déf monstrueuse du film qui ressemble aux scènes coupées qu'on peut trouver sur un DVD (image 4/3 pixelisée, etc.... il manque plus que le timecode et le Property of Black Bird Productions / AS&M en dessous).

Au total, pour l'instant, on aura monté 7 jours, sachant qu'on faisait pas des vraies journées à cause des horaires de travail de Dan. Donc en gros on a eu peut-être 5 vrais jours de montage. Je vais mettre le DVD dans le frigo une bonne semaine, le temps de "l'oublier" (genre) et puis on va se le remater à tête reposée avant de retourner chez les gens de Dum Dum (ils sont vraiment super cools) fignoler tout ça, mettre un générique, etc.

Bon donc tout va bien. Après 10 jours avec des horaires de cadre, là c'est le retour au train-train et ça fait tout chose.