Combien de fois ai-je rencontré des mecs qui, après avoir fini leur film, ne l'ont quasiment pas montré ?
C'est un truc que j'ai jamais compris. Y a pas mal de gars comme ça. Le film est fini, et bim, sa diffusion aussi (alors qu'elle n'a même pas encore commencé).
Moi, on m'a souvent "reproché" d'être dans l'extrême inverse. A savoir de faire un max d'efforts pour diffuser mes films. Là maintenant que LE PORTAIL en est à la post-prod, c'est déjà l'heure de commencer à réflechir à ses futures diffusions.
Y aura les chaînes de télé chez qui on va tenter de le vendre... le futur DVD évidemment... et puis bah les festivals.
J'en ai déjà parlé à Elsa, la stagiaire de AS&M qui va s'occuper des envois: "Je vais être sur ton dos, et j'ai une liste comme ça de festivals à qui envoyer le film", je lui ai dit.
Je suis tombé là sur une interview que je trouve absolument captivante réalisée par Chris Jones, le gros gourou de la réalisation de films fauchés, où il rencontre Alex Fazeli, le réal d'un court sur la CIA nommé IN THE DARK. Fazeli parle de son expérience d'inscriptions et d'envois dans les festivals, ainsi que ses premiers retours sur la diffusion proprement dite, comment gérer un festival, savoir quoi y faire, les risques, les trucs à éviter, les bons conseils.
L'interview vidéo dure 20 minutes et elle est ici
Dans l'interview, il dit un truc très juste: c'est qu'un réal c'est constamment un mec qui doit vendre. Tu vends ton scénar à des gens. Tu vends tes choix d'acteurs au prod. Tu vends ton projet à des chaînes. Et puis à la fin tu vends ton film aux festivals... et surtout au public.
Donc être à fond là dedans me semble super important... et pas que pour l'ego et la gloriole, même s'il y a de ça, forcément (disons que c'est une bonne incitation à s'y mettre), mais vraiment pour la diffusion de ton film, et son futur succès... et le tien. Parce qu'un film qui n'est pas vu... ça n'existe pas.
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