La vue ci-dessus, c'est celle qu'on a depuis la terrasse de chez UGC. Bon, je voulais mettre une photo de moi en "winner" mais j'en ai avais pas, et je me suis dit que ça devait suffire.
J'ai passé cinq jours à Cannes la semaine dernière donc. Logés à huit dans un appart qui a sollicité mes sens comme jamais: visuellement un capharnaüm, auditivement une putain d'usine à gaz (vous entendriez le Guardian of Forever ronfler... et Black Bird n'en parlons pas), olfactivement, la petite étable des poneys. Mais c'était super fun.
Un mélange de films, pour la plupart mouaif (sauf le Audiard, le Cavalier et le Mia Hansen-Love, sur Humbert Balsan, très réussi dans sa première partie), mais surtout de fête et de contacts, notamment grâce à Guillaume et Thibault de chez UGC... Autrement dit c'était la teuf, mais la teuf productive. Notamment sur la bonne vieille terrasse sus-mentionnée.
J'ai vu Jean-Phi et Vlad aussi, même si trop peu à mon goût... Enfin de toute façon les "J'ai vu" je pourrai en faire une liste longue comme le bras, entre les connus (James Gray que j'ai enfin cuisiné sur la fin de TWO LOVERS), les moins connus et puis bah les potes de tous horizons cinématographiques: les anciennes camarades de fac qui sortent désormais avec des grands théoriciens du ciné français, les potes de potes qui bossent pour Orange, les foruméens, les potes de foruméens, etc, etc.
Chaque année j'ai peur que Cannes soit mon dernier d'une longue série ininterrompue (j'en ai pas raté un depuis... 1995 [bon oui y a des années où je suis venu qu'une journée hein]). Mais je me rends compte à quel point c'est indispensable, non seulement pour le plaisir que ça procure, mais aussi pour les contacts. En gros, il faut PAS rater Cannes, surtout à mesure qu'on progresse petit à petit dans le monde du ciné.
Lorsque Guillaume m'a invité à l'apéro du SPI, je me suis rendu compte qu'il y avait quelques personnes que je connaissais réellement. Pas des potes, mais des gens avec qui je pouvais parler, qui m'ont reconnu, et devant qui j'avais pas l'impression d'être un serf. Et tout ça s'est fait naturellement, au fil des années... Ca fait plaisir.
J'ajouterai un mot sur le Short Film Corner, où j'espère que LE PORTAIL sera inscrit l'an prochain. Je m'y suis maté quelque films vite fait: FINIS TERRAE de Gerry du Forum (trip tarkovskio-herzogien assez ambitieux mais un peu abscons pour moi), PARIS BY NIGHT OF THE LIVING DEAD, un court d'horreur comique passé apparemment à Gerardmer avec quelques bons moments de débilité dedans, des bouts de LA PISCINE de Fabrice Chanut, court (ou, à l'époque, moyen) sur lequel on avait bossé avec Clément et Dan en... 2004 (!), l'un à la régie, l'autre à la prise de son (je me souviens qu'à un moment avec Clément on s'était eclipsés du tournage pour faire éclater une pastèque par terre)... et surtout SURRENDER, de Guillaume Pierret, une pure merveille de bourrinisme amateur au niveau de l'action... A voir.
Bon, retour à la réalité, donc. On a enregistré la B.O. du PORTAIL hier... Aux commandes, Les Fragments de la Nuit, une formation classique menée par Michel Vilar et Ombeline Chardes. On a fait ça un peu vite à mon goût, mais ça devrait aller (forcément, c'est toujours difficile de se déshabituer de ses ziks temporaires). Le mixage devrait commencer dans les jours qui viennent... on sera donc dans les temps pour dévoiler le court fin juin-début juillet. "Groovy".
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