19 novembre 2009

BOB ET JOSEPHINE sélectionné à Senlis


- Bon, j'ai encore dit n'importe quoi, moi: mon pronostic concernant le FIFAVA était totalement faux. Les films que j'avais prédit n'ont rien gagné (et BOB ET JOSEPHINE non plus d'ailleurs).

- Concernant B+J, il est sélectionné par contre au Festival du Film de Senlis, qui va se tenir les 5 et 6 décembre. La fausse pub Memoboost, par contre, n'a pas été retenue, mais je vais l'envoyer au Festival des Très Courts.

- Pendant qu'on parle de festivals... Je lis souvent l'excellent blog de l'anglais Chris Jones, qui a réalisé un court-métrage multi-primé, GONE FISHING. Ce court, apparemment un film de relation père/fils super heartwarming, a été shortlisté aux Oscars et semble rafler des récompenses un peu partout. Pourtant, Chris a mis en ligne sur son blog des statistiques concernant les festivals...

Et c'est là qu'on se rend compte que, de la même manière qu'on est tous le con de quelqu'un, un film qui dans tel secteur/catégorie peut tout rafler, peut dans un autre contexte être balayé du revers de la main.

GONE FISHING, qui est un feel-good movie apparemment, a par exemple était sur-sélectionné aux Etats-Unis (63.5% de sélection), et beaucoup moins dans son continent natal, l'Europe (32.5%).

Comme quoi, un film qui est SHORTISTE AUX OSCARS (!) peut, ailleurs, ne même pas être choisi pour concourir...

On dit souvent qu'en France il y a un moule du court-métrage qui réussit (TAXI WALA par exemple). Mais en fait... c'est vrai partout. C'est juste pas le même moule.

Et GONE FISHING, qui est joliment filmé, beau, touchant, peut-être un peu mielleux (je l'ai pas vu), marche aux USA, mais peut-être pas partout.

J'ajouterai que - au-delà des sélections - un film qui est considéré comme un gros rafleur de prix (et GONE FISHING en est un) ne gagne pas partout. Oui, ça paraît con comme ça, mais ce court-métrage, qui a une vie des plus bénies, il faut bien le reconnaître, ne gagne "que" 38% des fois.

Bref, petite reflexion du jeudi là-dessus... C'est comme ça qu'il faut se consoler en tout cas, si ça peut permettre d'atténuer un peu l'aura artificielle qu'on se créé autour de certains films (ce qui nourrit toujours un peu de la jalousie et de l'amertume).

- Je relis Rebel Without A Crew de Robert Rodriguez (dédicacé par lui à Cannes 2005 d'ailleurs). C'est assez délirant et plutôt unique en son genre, vu que c'est un récit au jour le jour, et dans le détail, d'un mec qui gravit rapidement les échelons d'Hollywood. Vraiment captivant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Article intéressant.

Pour le fifava, tu as vu ceux qui ont gagné? Ca parle de sida, de maltraitance, de banlieue.. et les films félicité parlaient de suicide ou de poursuite.. on peut pas dire que c'était joyeux.

On voit bien que le jury avait ses préférences pour le drame ou "sujet de société", et que la comédie légère (pas dans le sens péjoratif) n'était pas leur tasse de thé plus que ça.

Un des jury, adjointe au maire de la ville, l'a dit elle-même:

"Les films nous renvoient, à nous élus, les problèmes du quotidien, et c'est intéressant. "

http://www.sudouest.com/pays-basque/actualite/anglet/article/771810/mil/5367826.html

Tu vois donc les critères "problèmes du quotidien". Dans ce cas là, ce festival devrait donner ce thème. Et ton film n'entre pas dans cette catégorie.

Tu n'as pas à rougir de ton film.
Sans grands moyens et avec originalité tu fais passé beaucoup de chose.

Faut juste que tu tombe sur le bon jury.

Faudrait un festival d'humour.

Liam Engle a dit…

Merci Anonyme pour ton commentaire et le lien vers l'article.

Je comprends mieux en effet. En tout cas c'est pas grave si B+J est pas systématiquement primé! L'important c'est qu'il soit vu un max, surtout... ;o)