La vérité sort de la bouche de Julien, via son blog:
Pour du making-of (ou autre), j'ai eu l'occasion de démarcher des grandes sociétés anglaises de production : j'ai toujours réçu une réponse, négative ou ouverte, mais une réponse. J'ai récemment contacté l'assistant d'un grand réalisateur américain : j'ai reçu une réponse au bout de 4 jours, il s'excusait d'avoir mis tant de temps à répondre !...
En France, par défaut, on ne répond pas. Je ne parle même pas d'Europa Corp hein (d'ailleurs Europa répond ! un mail type "France Telecom" mais ils répondent !) : au contraire, simplement de petites sociétés françaises de production, qui n'ont même pas la décence d'écrire "Nous avons bien reçu votre mail". Curieux état d'esprit.
Amen.
A l'époque où j'envoyais le scénario du PORTAIL aux boîtes de prods de courts, et qu'en plus je l'envoyais spécifiquement à des gens, après leur avoir parlé au téléphone et tout et tout (je balançais pas juste le scénar sans prévenir), hé ben c'était le silence radio quasiment à chaque fois.
Et même quand je les relançais. J'avais même pas droit à un mail-type
J'en avais déjà parlé ici. En plus d'être la moindre des politesses, c'est aussi un investissement sur l'avenir. Contrairement à ce qu'on dit, être quelqu'un de sympa et de poli (i.e. pas un enculé), c'est pas forcément un handicap dans le monde du ciné... J'ai presque envie de dire: au contraire.
21 juin 2010
13 juin 2010
LE PORTAIL primé au Festival de la Muette
Je reviens tout juste du Festival de la Muette, à Mesnil-sous-Vienne, où LE PORTAIL a reçu un prix!
Le jury, présidé par ce bon vieux Thierry Jousse (ci-dessus, flou), lui a remis une récompense spécialement créée pour lui, le Prix de l'originalité.
A la base, je m'étais inscrit à ce festival après avoir reçu un mail des gens de Cabestany qui relayaient la création de cette nouvelle manifestation qui cherchait des films. J'ai donc envoyé mon DVD, tout content d'être quasi-sûr de participer à un festival débutant et qui, du coup, ne recevrait pas grand chose.
Le hic c'est que, quelques semaines plus tard, la Muette s'est référencé sur Le-Court.com. Du coup, ça ouvrait la boîte (positive) de Pandore: ils allaient être ensevelis de DVD et je me retrouverais niqué.
Le hic c'est que, quelques semaines plus tard, la Muette s'est référencé sur Le-Court.com. Du coup, ça ouvrait la boîte (positive) de Pandore: ils allaient être ensevelis de DVD et je me retrouverais niqué.
(ça m'avait fait un coup similaire pour le festival Cas d'Rage: la thématique, "Apparence et quiproquos", était absolument parfaite pour BOB ET JOSEPHINE. J'ai envoyé mon film, presque sûr d'être pris. Mais entre temps, ils ont listé leur appel à film sur Le-Court.com et là, bim, fini, plus aucun espoir de voir B+J dans la sélection (désormais composée seulement de gros films financés, aidés, bien confortables).
Bref, pour en revenir à la Muette, ils ont reçu du coup 440 films... et, par chance, on a été dans les 22 retenus. J'avoue que voir toute la sélection était assez délicieux, vu que c'était cool de se retrouver avec notre "petit" film à zéros subvention, face à des mastodontes produits par Sombrero, Les Films du Requin, avec une (ou deux) chaînes, une (ou deux) régions, le CNC, etc, etc, etc. Y avait un côté petit poucet assez marrant.
Au final, on a donc eu la chance d'être primé, au milieu d'une sélection au niveau très élevé. Le reste du palmarès:
1er Prix - CUILOS de Paz Fabregas
2e Prix - THE SICK BOY AND THE TREE de Paul Jaeger
Prix de l'originalité - LE PORTAIL, donc
Prix technique - JULIE ET SES JULES de Fanny Jean-Noël
Prix du scénario - UNE PUTE ET UN POUSSIN de Clément Michel
Mention - MON PETIT FRERE DE LA LUNE de Frédéric Philibert
Prix du public / samedi - UNE PUTE ET UN POUSSIN de Clément Michel
Prix du public / dimanche - MEMOIRES D'UNE JEUNE FILLE DERANGEE de Keren Marciano
Sinon pour conclure, très bon festival. C'était une première édition et, franchement, on aurait pas dit. Bon accueil, équipe compétente et sympa, du bon boulot sur tous les plans. Bravo à eux.
Et envoyez-leur vos films pour l'année prochaine...!
7 juin 2010
I am that Gilliam
Malgré que je partage quatre lettres consécutives avec lui dans mon nom, je suis loin d'être fan de Terry Gilliam, dont je trouve les films de ces dernières années plutôt épuisants (pas vu PARNASSUS). Je trouve également qu'un tel niveau de malchance (des tournages annulés, des merdes au montage, etc, etc.) viens quelque part d'une recherche inconsciente de la couille... comme une espèce d'instinct auto-destructeur. C'est ça ou le mec est tout simplement MAUDIT.
Bref, Loïc m'a envoyé cette liste de 23 préceptes dressés par le réalisateur pour MovieMaker.com et, bien qu'il y ait pas mal de trucs déjà vus/déjà entendus (et certains trucs un peu bidon), je trouve qu'y a certaines maximes qui résonnent de vérité (j'adore le 16... qui est peut-être le truc le plus vrai au monde).
1. Ne jamais travailler pour de l'argent.
2. N'accepter que des jobs sur lequel on a un contrôle.
3. Avoir quelque chose d'original à dire.
4. Ne pas penser en terme de carrière.
5. Faire comme si chaque film était le seul que t'allais jamais faire.
6. Commencer au sommet.
7. (si on ne peut pas faire le 6.) Etre patient.
8. Suivre ses instincts.
9. Etre passionné.
10. Etre têtu.
11. Etre résistant aux critiques, mais savoir écouter tout le monde.
12. Savoir comment faire le job de tout le monde sur le plateau, mais pas aussi bien qu'eux.
13. Caster avec soin.
14. Etre un bon public... Les acteurs se mettent plus en danger que toi.
15. Faire en sorte que les principaux acteurs sont dans les tranchées avec toi lors de l'ultime bataille avec les décideurs.
16. Ne jamais oublier que les opinions des executives du studio viennent de leur peur de se faire virer.
17. Se convaincre que le public n'est pas idiot.
18. Les focus groups des projections test sont l'exception au 17.
19. Ne pas essayer d'atteindre l'impossible. L'improbable suffira.
20. La soudure et la plomberie sont des alternatives sensées à une carrière dans le cinéma.
21. Le fait de réaliser un film n'est pas un "droit de l'homme".
22. Ne rien prendre pour acquis.
23. Etre humble.
Bref, Loïc m'a envoyé cette liste de 23 préceptes dressés par le réalisateur pour MovieMaker.com et, bien qu'il y ait pas mal de trucs déjà vus/déjà entendus (et certains trucs un peu bidon), je trouve qu'y a certaines maximes qui résonnent de vérité (j'adore le 16... qui est peut-être le truc le plus vrai au monde).
1. Ne jamais travailler pour de l'argent.
2. N'accepter que des jobs sur lequel on a un contrôle.
3. Avoir quelque chose d'original à dire.
4. Ne pas penser en terme de carrière.
5. Faire comme si chaque film était le seul que t'allais jamais faire.
6. Commencer au sommet.
7. (si on ne peut pas faire le 6.) Etre patient.
8. Suivre ses instincts.
9. Etre passionné.
10. Etre têtu.
11. Etre résistant aux critiques, mais savoir écouter tout le monde.
12. Savoir comment faire le job de tout le monde sur le plateau, mais pas aussi bien qu'eux.
13. Caster avec soin.
14. Etre un bon public... Les acteurs se mettent plus en danger que toi.
15. Faire en sorte que les principaux acteurs sont dans les tranchées avec toi lors de l'ultime bataille avec les décideurs.
16. Ne jamais oublier que les opinions des executives du studio viennent de leur peur de se faire virer.
17. Se convaincre que le public n'est pas idiot.
18. Les focus groups des projections test sont l'exception au 17.
19. Ne pas essayer d'atteindre l'impossible. L'improbable suffira.
20. La soudure et la plomberie sont des alternatives sensées à une carrière dans le cinéma.
21. Le fait de réaliser un film n'est pas un "droit de l'homme".
22. Ne rien prendre pour acquis.
23. Etre humble.
6 juin 2010
BOB ET JOSEPHINE primé par la Fondation d'Auteuil
Soirée bizarre hier soir avec Bob où on est allés à la Fondation d'Auteuil recevoir le prix du concours de courts-métrage qu'ils avaient organisé.
Le thème: "Une rencontre". Durée: "Entre 3 et 5 minutes". Autant dire qu'on était bons.
Les quatre films présélectionnés tournaient en boucle sur un vidéoproj dans une espèce de salle devant deux personnes, pendant que dehors, les autres mangeaient au son d'un du piano. Drôle d'ambiance.
Finalement à 21h45, la présidente du jury a expliqué leurs choix, voulant tout d'abord mentionner SPEED DATING, qui leur avaient beaucoup plus, invitant par la même son réalisateur à monter sur scène, j'ai nommé... "Lim Engle".
Un peu désarçonné, je suis donc monté sur scène expliquer que je n'étais PAS le réalisateur de SPEED DATING, mais bien de BOB ET JOSEPHINE (j'ai aussi par la suite pu rajouter que ça se prononçait "Liam" et pas "Lim").
Finalement, les vrais réals de SPEED DATING, des jeunes de Poitiers, sont venus remercier le jury, mais sont repartis dégoûtés que leur film ait pas été projeté. Ils avaient quand même fait le déplacement à Paris pour ça...
Enfin on a pu monter sur scène avec Bob récupérer le prix (un appareil photo) et on a remercié tout le monde. Bref voilà, drôle de soirée mais c'était cool.
Le thème: "Une rencontre". Durée: "Entre 3 et 5 minutes". Autant dire qu'on était bons.
Les quatre films présélectionnés tournaient en boucle sur un vidéoproj dans une espèce de salle devant deux personnes, pendant que dehors, les autres mangeaient au son d'un du piano. Drôle d'ambiance.
Finalement à 21h45, la présidente du jury a expliqué leurs choix, voulant tout d'abord mentionner SPEED DATING, qui leur avaient beaucoup plus, invitant par la même son réalisateur à monter sur scène, j'ai nommé... "Lim Engle".
Un peu désarçonné, je suis donc monté sur scène expliquer que je n'étais PAS le réalisateur de SPEED DATING, mais bien de BOB ET JOSEPHINE (j'ai aussi par la suite pu rajouter que ça se prononçait "Liam" et pas "Lim").
Finalement, les vrais réals de SPEED DATING, des jeunes de Poitiers, sont venus remercier le jury, mais sont repartis dégoûtés que leur film ait pas été projeté. Ils avaient quand même fait le déplacement à Paris pour ça...
Enfin on a pu monter sur scène avec Bob récupérer le prix (un appareil photo) et on a remercié tout le monde. Bref voilà, drôle de soirée mais c'était cool.
1 juin 2010
BOB ET JOSEPHINE au Festival Auteuil Bon Cinéma
Y a des fois j'envoie mes films dans tellement de trucs différents que j'oublie qu'ils existent... Bref tout à l'heure j'ai reçu un message comme quoi BOB ET JOSEPHINE avait gagné un mini-concours organisé par la Fondation d'Auteuil sur le thème "Une rencontre".
Du coup le film passe sur "écran géant" samedi soir à 20h30 dans le jardin de la Fondation d'Auteuil à Paris (le plan ici). Et faut que j'aille le présenter.
Et Bob j'espère que tu viendra aussi.
EDIT - Et j'apprends que le film va aussi coucourir au festival FESC à Saint-Gratien le 17 juin.
Du coup le film passe sur "écran géant" samedi soir à 20h30 dans le jardin de la Fondation d'Auteuil à Paris (le plan ici). Et faut que j'aille le présenter.
Et Bob j'espère que tu viendra aussi.
EDIT - Et j'apprends que le film va aussi coucourir au festival FESC à Saint-Gratien le 17 juin.
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